Un homme de nationalité étrangère, a été condamné à 12 mois de prison dont 6 mois fermes pour harcèlement sexuel sur un autre jeune homme avec qui il voulait entretenir des relations contre-nature. 

Selon le parquet, les faits remontent en mi mars lorsque l’inculpé, gérant d’un maquis à Ouagadougou, a commencé à envoyé des vidéos à caractère sexuel mettant en scène deux hommes à un jeune vendeur ambulant. 

Il avait auparavant obtenu son numéro quand celui-ci était venu proposer les ustensiles de cuisine qu’il vend à la sœur du gérant. 

Outre les vidéos sexuelles, il draguait ouvertement le jeune homme, l’invitant un jour à prendre un verre. 

«Il me faisait la cours comme si j'étais une femme, j'ai donc fait semblant de céder à ses avances et je lui ai donné rendez-vous dans un maquis. Arrivé, il a commencé à me caresser et m'a proposé d'aller chez moi parce qu'il y a des gens chez lui et qu'avec le bruit, on pourrait nous entendre », a expliqué la victime lors de son audition. 

« C'est là, que j'ai fait signe à mes amis qui m'avaient accompagné au maquis et s'étaient mis en retrait. Nous l'avons ensuite conduit chez les Kolwéogos», peut on entendre », a-t-il déclaré. 

Appelé à la barre, l’accusé a pareillement reconnu les faits, notamment celui d’avoir envoyé des vidéos de deux hommes entretenant des relations sexuelles. 

Il a également reconnu avoir proposé à plusieurs reprises des relations sexuelles au jeune garçon, mais a nier l’avoir caressé.

Le parquet a alors requis qu'il soit reconnu coupable d'harcèlement sexuel et condamné à une peine de 24 mois dont 12 fermes ainsi qu'à une amende d'1 million dont 250 000 ferme.

Après délibération, le Tribunal, l’a condamné à 12 mois de prison dont 6 fermes et une amende de 250 000 avec sursis, tout en précisant que cette condamnation n’a rien à voir avec son orientation sexuelle. 

Selon le juge, il a été condamné pour avoir exercé des pressions sur quelqu'un dans l'intention d'obtenir des relations sexuelles. 

Boa, Ouagadougou