Mouvements d'humeur des élèves à Séguéla ce vendredi (Ph KOACI)

La mort du Premier ministre Hamed Bakayoko est mal digérée par des populations de Séguéla (nord-ouest). Ces populations ont été les premières à descendre dans les rues la nuit de l'annonce du décès de celui qui était l'homme lige d'Alassane Ouattara, décédé le mercredi 10 mars 2021 en Allemagne.

Plusieurs infrastructures publiques et des banques saccagées à Séguéla lors des manifestations de mécontentement.

Depuis hier, les cours ont été suspendus dans la ville de Séguéla.

Ce vendredi 12 mars 2021, comme sur place constaté, les élèves ont une fois de plus déserté les salles de classe pour envahir les rues de la capitale du Worodougou.

La raison de ces mouvements de masse n'est rien d'autre que le décès de celui que ces élèves appellent leur "père".

Ainsi donc à Séguéla, capitale de la région du Worodougou, chef-lieu de département et ville natale d'Hamed Bakayoko, les mouvements des élèves sont partis du plus grand lycée moderne Dominique Ouattara avant de s’étendre aux autres établissements de la ville.

Tous les établissements publics comme privés ont été touchés par ces mouvements de masse.

Pour rappel, Hamed Bakayoko est décédé à 56 ans le mercredi 10 mars 2021 en Allemagne où il avait été transféré pour des raisons médicales, l'annonce a été officiellement rendue publique par le Président de la République, Alassane Ouattara.

Le fils d'Adjamé a été évacué en France le 18 février dernier. L'ancien journaliste, fondateur du quotidien "le Patriote" et homme politique hors pair, personnage clé du système Alassane Ouattara dont il aura été un des hommes les plus fidèles, a succombé en Allemagne où il sera transféré début mars, d'une longue maladie qui le rongeait, un cancer, comme hier dévoilé par le numéro 1 ivoirien à l'annonce du décès de son "fils".

Jean Chresus