Côte d'Ivoire : Pour Lida, Gbagbo n'est pas l'auteur du message qui le désavoue pour ses propos tenus lors de la campagne des législatives
Lida
Malgré la Condamnation d de ses propos tenus lors de la campagne législative à Lakota envers son adversaire Youssouf Kouyaté, et qualifiés de « xénophobes et tribales », par la Commission Électorale Indépendante (CEI), Lida Kouassi Moïse n’abdique pas.
« Il est temps qu’un fils de Lakota parle au nom de Lakota. Et qui de mieux placer le Ministre Lida Kouassi Moïse qui en plus d’avoir la confiance des anciens, à la maturité politique nécessaire pour en assumer les charges », tels sont l’un des propos tenus par l’ancien Ministre d’Etat.
Son mentor, Laurent Gbagbo, via la Direction de tendance du Front Populaire Ivoirien (FPI) dirigée par Assoa Adou a dans un message après les législatives, a regretté lesdits propos.
« Nous devons bâtir la Nation ivoirienne autour de ces valeurs pour favoriser le vivre ensemble des Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Ouest, du Centre et de l’Est, dans le respect des lois de la République.
C’est le lieu de regretter et de dénoncer les propos tenus, pendant la campagne, par certains candidats, parfois issus de nos rangs et qui sortent du cadre de nos choix politiques et idéologiques.
Je rappelle que le Front Populaire Ivoirien est un parti de la gauche socialiste, panafricaniste et qui lutte pour la construction d’un Etat démocratique, laïc, solidaire, multiethnique et multi racial. Le FPI ne saurait donc tolérer des propos tribalistes et exclusionnistes qui sont de nature à le mettre en porte-à-faux avec son idéal de société de justice, de paix et de solidarité. Il reste entendu que la pratique constante de la xénophobie et de l’exclusion comme choix politique affiché par certains partis ou groupements politiques ivoiriens, qui n’ont ni la même culture ni la même histoire que le FPI, ne peut constituer un exemple à suivre sur le contraignant chemin de la démocratie et de la liberté », pouvait-on lire dans le document attribué à l’ancien président ivoirien.
Lida Kouassi Moïse revient à la charge ce mercredi 10 mars 2021 et relève que, ses nouveaux détracteurs qui qualifient ses propos de tribalistes et d'exclusionnistes, ne sont pas conséquents, tout en mettant un doute quant à l’authenticité du message pourtant signé de la mention "Laurent Gbagbo".
« Ils ont même osé écrire que « le Fpi ne saurait tolérer ces propos qui sont de nature à le mettre en porte-à-faux avec son idéal de société. « De quel idéal de société parlent-ils ? De celle où le "vivre ensemble" reste cantonné au Sud, et où le Nord reste fermé aux autres concitoyens ? Heureusement que la grande majorité de nos compatriotes du Nord a bien saisi la pertinence de mon propos et, subséquemment, la vacuité de ce nouveau procès, intenté encore contre Lida. J'exhorte donc instamment mes détracteurs à avoir le courage de m'affronter dans un débat contradictoire à la télévision nationale sur cette question d'intérêt général. Rien que pour me confondre ou permettre aux ivoiriens d'apprécier les arguments des uns et des autres. Au lieu de cela, ils tentent vainement de faire passer le sonneur d'alerte pour le coupable, et, tentant vainement de me livrer à la vindicte populaire, ils agitent un prétendu désaveu du Président Gbagbo ! », a-t-il écrit.
La guerre est désormais déclarée entre Lida Kouassi Moïse et ses camarades du FPI-GOR.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Gbagbo t'a gbé et ça te fait mal, yako. Tu pourras rester dans ton village avec les tiens qui t'ont pas voté...
Donc, cet animal xénophobe et tribaliste est fier de ce qu'il a dit ?
Donnez à ce vieux schnock là un autre terrain et des sous pour qu'il construise une autre maison et on aura la paix.
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