Côte d'Ivoire : « Galère » des comédiens ivoiriens, quand le cas Guéï Veh remet sur le devant de la scène le débat
C'est un secret de polichinelle, en Côte d’Ivoire la plupart des comédiens ne vivent pas de leur métier.
Des acteurs tirent le diable par la queue et sont livrés à eux-mêmes en cas de maladie. Un pan de leur vie connu aux yeux et aux sus de tous.
Le cas du comédien Guéï Veh a relancé le débat ces derniers jours, suite à la sortie de sa collègue, Bienvenue Koffi.
Cette dernière intervenait afin de mettre aux humiliations et autres railleries qu’il subit de la part de ses compatriotes depuis sa crise d’AVC.
Elle révèle qu'au moment où il connaissait le succès dans l’émission satirique « faut pas Fâcher », sur la télévision nationale (RTI1), Guéï Veh ne percevrait que la somme de 25 000 FCFA par épisode.
« À Faut pas fâcher il était payé à 25 mille francs pour une parution dans un épisode. Si tu apparais deux fois dans le mois, tu as 50.000 francs. Si tu n'as pas de scénario dans le mois, tu n'as rien. Alors qu'on devait louer nos maisons, payer nos déplacements, nos unités. Les tenues qu'on portait et les coiffures, c'était à nos charges. On n’avait pas de stylistes pour nous habiller, ni de coiffeur. Moi Bienvenue j'étais payé à 20 mille francs, la vielle mère Bleu Brigitte, 20 mille. Le plafond pour les plus anciens étaient 35 milles. Ce n'est pas parce qu'on passe à la télévision qu'on a automatiquement de l'argent », révèle la comédienne.
À quand donc l’industrialisation du cinéma ivoirien comme c’est le cas au Nigeria pour que les acteurs ne lancent plus un SOS en cas de maladie ?
Donatien Kautcha, Abidjan
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Quel débat !? Vous faites quoi avec les redevances télé !?
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