Afrique du Sud : Bras de fer judiciaire, Zuma snobe une nouvelle fois la commission anti-corruption
Le bras de fer se poursuit entre l’ex- chef de l’Etat Jacob Zuma et la commission d’enquête anti-corruption.
Ce lundi, et ce malgré l’ordonnance de la cour constitutionnelle, l’ex-Président sud africain Jacob zuma ne s'est une nouvelle fois pas pointé lundi devant la commission chargée d'enquêter sur la corruption généralisée durant ses neuf ans au pouvoir.
Zuma, 79 ans, qui a snobé les précédentes convocations de la commission, a refusé de se conformer à l'ordonnance de la Cour constitutionnelle qui a décidé le mois dernier qu'il devait comparaître devant le panel cette semaine.
Depuis plusieurs mois, M. Zuma réclame la récusation du président de la commission, le juge Raymond Zondo, qu'il accuse d'être partial.
Dans une lettre rédigée, ses avocats ont déclaré que leur client «ne se présenterait pas devant la commission les 15 et 19 février».
« Si l'ancien président acceptait maintenant de se présenter devant la commission, cela saperait et invaliderait sa demande de révision de la décision (du juge Zondo, ndlr) de ne pas se récuser", ont ils expliqué.
Le tribunal avait statué en janvier que Zuma n'avait pas le droit de garder le silence pendant la procédure.
Ce bras de fer survient un jour après que le Congrès national africain au pouvoir ait réitéré la nécessité pour tous ses membres de coopérer avec la commission.
Arrivé au pouvoir en 2009, Zuma, a été contraint de démissionner en 2018 en raison de scandales de corruption impliquant une famille d'affaires indienne, les Guptas, qui ont remporté des contrats lucratifs avec des entreprises d'État et auraient même pu choisir des ministres.
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Mais on peut pas foutre ce mécréant-là en taule pour quelque jours pour qu'il médite un peu...
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