Côte d'Ivoire : Bouaké, méconnu des habitants, le SPJEJ présenté à la population par le procureur de la République
Au cours de la présentation du SPJEJ à la population (ph KOACI)
Méconnu de la population, le Service de la Protection Judiciaire de l'Enfance et de la Jeunesse (SPJEJ) logé dans l'enceinte du tribunal de Bouaké a, au cours d'une rencontre initiée par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, été présenté à la population représentée par des leaders de communautés, des guides religieux, des forces de défense et de sécurité et différentes structures. C'était au cours d'une activité de promotion du SPJEJ, tenue ce mercredi 10 février dans la salle des mariages de la mairie de Bouaké, ex-ONUCI.
Afin de faire la vulgarisation et la promotion de ce service, le parquet a jugé utile qu'au début de cette année judiciaire 2020-2021, d'organiser cette activité de promotion de cette structure. « Les enfants qui sont concernés, sont les enfants infracteurs. C'est-à-dire des enfants qui ont commis une infraction au regard de la loi pénale, tout comme il s'agit des enfants victimes. On va même au delà, il s'agit même des enfants en danger. Des enfants qu'on retrouve dans la rue, des bébés qui sont abandonnés, des mères qui ont eu des enfants avec un père qui refuse de s'occuper de cet enfant. Tout ceci relève de la compétence de ce service (...)
Ce service est là pour accompagner les parents pour la prise en charge de leurs enfants. Les gens ont peur de la justice mais depuis l'arrivée du ministre de la justice, il a mis au centre de ses décisions, l'intérêt humain. C'est-à-dire faire en sorte que la justice ait un visage humain. Aujourd'hui l'objectif du parquet, ce n'est pas d'emprisonner pour emprisonner, c'est beaucoup plus sensibiliser la population.
C'est dans le cadre de cette sensibilisation que nous avons organisé cette activité d'aujourd'hui. Ce service est là, pas pour emprisonner mais plutôt aider les parents à la prise en charge de leurs enfants qui sont en difficulté avec la société. C'est l'objectif qui a été assigné à chaque procureur de la République.» a fait savoir Koné Braman, procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, qui a insisté sur le fait qu'il est obligatoire que le procureur travail de concert avec ce service, et qu'en plus, le procureur doit prendre des décisions dans l'intérêt supérieur de l'enfant.
Enfin, notons que c'est l'État de Côte d'Ivoire qui a décidé de la mise en place d'une politique nationale de la protection de l'enfance et de la jeunesse. La mise en œuvre de cette politique nationale, a été confiée au ministère de la justice et des droits de l'homme.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
Infos à la une
Et quand on a 4 femme et 15 enfants dans la rue. Ça mérite une punition !? Ça aussi j'aimerais savoir, je voudrais bien une cinquième pour venir prendre soin des 15. Merci de m'orienter.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire