Ce jeudi à Abidjan, ici au Plateau (ph KOACI)

Afin de maîtriser et juguler ce que le Comité de veille de la COVID-19 appelle une « augmentation », le Conseil National de Sécurité (CNS), après analyse, a ce jour décidé, sur conseil dudit Comité, des mesures suivantes :

L’intensification du contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés, et tous les espaces publics ; la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières ; la révision du délai de validité du test COVID-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire, qui passe de 7 jours à 5 jours et enfin ; l’instauration de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire, du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021.

Le communiqué qui a sanctionné la réunion du CNS du jour n'a pas défini par ailleurs ce qu'entend "état d'urgence sanitaire", sans nul doute un contrôle renforcé à l'intérieur du Pays et aux frontières mais, bien évidemment pas de couvre-feu ou autre mesures du genre qui ont prouvé leur inefficacité.

Pour rappel, depuis près d'un an, la COVID-19 n'a pas trouvé en Côte d'Ivoire un terrain favorable, peu de cas, bien soignée, très faible létalité, de quoi qualifier la maladie d'anecdotique et surtout de non dangereuse pour l'ensemble de la population (taux de létalité de 0,5%, ndlr).

Enfin, alors que la polémique sur la dangerosité enfle dans l'opinion, le Président de la République a donné des instructions afin que le processus d’acquisition des vaccins anti-COVID-19 soit accéléré.

Amy Touré