Narcisse Mouelle Kombi, le ministre camerounais des sports a fustigé lundi, l’incivisme des spectateurs sur les infrastructures sportives contre lesquelles il plaiderait pour une tolérance « zéro». L’opposition et une partie de l’opinion estiment au contraire, que le gouvernement ne pourra pas relever le défi de l’entretien des infrastructures sportives.

« La nécessité de sauvegarder, la qualité, l’intégrité et la propreté des infrastructures sportives », sont une affaire de tous, a martelé Narcisse Mouelle Kombi lundi.

Les images des spectateurs posant les pieds sur les accoudoirs des sièges du stade, ont irrité plus d’une personne.

Pour le ministre des Sports, ces comportements sont « répréhensibles.»

« Ces infrastructures sont très belles et prestigieuses. Elles ont coûté très chères à l’Etat, pour qu’on laisse les gens les salir », ajoute un cadre du ministère des Sports et de l’Education physique.

Le ministre des sports avait auparavant enfoncé le clou en rappelant la nécessité de préserver « la propreté des belles et prestigieuses réalisations » qui font la fierté du Cameroun. 

L’on a pu voir dans les vidéos, les mégots de cigarettes jetés par terre, les papiers traînant au sol, etc.

L’image des joueurs de l’équipe nigérienne nettoyant les vestiaires après leur match contre la Libye a ému plusieurs camerounais.

Pour une certaine opinion, le gouvernement camerounais va perdre le pari de l’entretien des stades, dans un pays où l’incivisme a atteint tous les pics. 

Des centaines de volontaires ont été recrutés pour prêter main forte aux forces de l’ordre durant le CHAN 2020. 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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