Gnamien Yao

A moins de deux mois des législatives, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) remobilise ses troupes. Docteur Gnamien Yao, vice-président chargé des Grandes Conférences a animé une conférence publique de remobilisation ce lundi au siège du plus vieux parti à Cocody autour du thème : «Le dialogue politique selon le président Henri Konan Bédié: une chance pour la paix en Côte d'Ivoire»

Cette conférence inaugure l’université à ciel ouvert du parti et désormais dans l’amphithéâtre de la maison du parti, les questions nationales vont être débattues, afin de donner aux militants la culture du diagnostic, la culture du débat et surtout la culture de la gestion des risques.

Gnamien Yao a d'entrée rappelé l’encrage du président Henri Konan Bédié dans les valeurs du PDCI-RDA, depuis 1949, en plein multipartisme jusqu’à ce jour.

Il a salué la constance de son président à la tête du PDCI-RDA et de l’Etat, qui a besoin d'être expliqué et explicité afin de susciter la plus grande adhésion possible

« Depuis 1949, jusqu’à ce jour du lundi 11 janvier 2021, le président Henri Konan Bédié est resté constant. Et il ne changera jamais cette vision du monde qui est la sienne. Par conviction, par éducation envers le peuple de cote d’Ivoire, il a toujours cru et assumé sa foi dans le dialogue comme solution à tout différend entre les hommes », a déclaré Dr.

Le grand conférencier a ensuite soutenu qu’aujourd’hui face aux crises que vit la «Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, le président Henri Konan Bédié persiste et signe que la paix ne s’obtiendra que par le dialogue et dans le dialogue inclusif et il y croit . Et il s’y engage ».

Quelle est la signification de cet énième dialogue et comment savoir si ce dialogue auquel Bédié invite le régime RHDP et la classe politique, peut aboutir à une paix durable ?

A cette question, le conférencier a répondu en ces termes : «la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui dont l'ancêtre a pour nom le coup d'État du 24 décembre 1999 n'est pas loin du désordre ». Et donc il faut éviter qu'elle « sombre dans le chaos à cause des extrémistes vaniteux »

Pour Gnamien Yao, la Côte d'Ivoire est un pays pauvre politiquement parce que sa population « ne peut pas exercer ses droits politiques. La Côte d'Ivoire est pauvre économiquement, quand l'écart entre ses capacités (financières et morales) et les besoins de la population est énorme ; mais aussi quand les ressources sont gaspillées en le consacrant à l'effort de guerre, non pas contre une agression, mais pour s'entretuer ». La Côte d'Ivoire est «dans la pauvreté socio-culturelle quand les populations cessent de croire en une communauté destin, quand les uns ont le sentiment d'être des laissés pour compte, quand la vie cesse d'être sacrée ».

En un mot Gnamien Yao invite les militants de son parti à soutenir, le président Henri Konan Bédié dans son dialogue politique, parce qu'il est « héritier de victoires remportées par le dialogue : la paix en Afrique du sud, au Mali, entre le Mali et le Burkina, en Sierra Leone. Parce que le président Henri Konan est un héritier d’une tradition de paix par le dialogue.

Wassimagnon