Ghana : Fait électoral du député Carlos Ahenkorah qui rappelle celui de l'ivoirien Damana Pickass
Interpellation du député Carlos Ahenkorah (ph)
La confusion qui a marqué la séance inaugurale de la 8e législature au Ghana ce jeudi ne peut être relatée sans évoquer l’acte du député de la circonscription de Tema Ouest, Carlos Ahenkorah, qui a arraché des bulletins de vote au parlement lors du dépouillement du vote pour le poste du président de l’Assemblee nationale.
Le député Carlos Ahenkorah élu pour le compte du parti NPP a arraché les bulletins de vote alors que le décompte était en cours et a tenté de s'enfuir. L'ancien vice-ministre du Commerce et de l'Industrie a été poursuivi par certains députés du NDC et les bulletins de vote ont été récupérés.
C’était après le dépouillement des votes pour le président du parlement sortant, le professeur Aaron Mike Oquaye, qui a obtenu 135 voix au total avec un bulletin de vote rejeté. Avant le vol des bulletins de vote, les députés du NDC chantaient et se réjouissaient du fait que leur candidat à la présidence du parlement, Alban Bagbin a remporté le vote secret.
Malgré le chaos qui a entaché le processus de dépouillement, les choses ont repris leur cours normal et le greffier du parlement a par la suite annoncé M. Alban Bagbin comme le nouveau président élu du parlement ghanéen.
L’acte posé par le député Ahenkorah n’est pas resté dans réactions car il a été poursuivi et rattrapé sur les lieux mais aussi critiqué par des nombreux ghanéens Loin d’être un fait divers, les ghanéens ont diversement commente sur les réseaux sociaux l’acte posé par le député Ahenkorah et estiment que c'est une disgrâce.
Pour l’histoire, rappelons qu’au soir du 30 novembre 2010 à Abidjan en Côte d’Ivoire, Damana Pickass avait arraché les résultats provisoires du second tour de la présidentielle des mains du porte-parole de la Commission électorale indépendante, Yacouba Bamba, une situation qui a paralysé la proclamation des résultats. La scène a été filmée et avait fait le tour du monde.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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C'est de la sauvagerie pur et simple. Non, pickass, cet affidé du chien gbagba, était le paroxisme même de la sauvagerie... Quand on vous dit que les frontistes sont sauvages comme le bâtard koudou... Les opposants parlent de démocratie mais seulement quand ils gagnent...
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