Côte d'Ivoire : Après avoir saisi le TAS, Sam Etiassé, DEX de la FIF confiant : « Nous ne partons pas en victime résignée »
Le football ivoirien est secoué par le bras de fer qui oppose la FIF et la FIFA'>FIFA. La faîtière a été mise sous tutelle par l’organe suprême du football. Une décision diversement interprétée par les acteurs du ballon rond.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision (NCI), le Directeur Exécutif (DEX), Sam Etiassé, accusé de tous les maux se dit confiant quant à la suite de cette crise.
L’ancien préfet d’Abidjan croit aux chances de l'instance ivoirienne de remporter la bataille au Tribunal arbitral du sport (TAS), face à la FIFA'>FIFA.
« Nous ne partons pas en victime résignée. Sinon, on ne serait pas partis. Nous sommes convaincus de nos arguments. Et comme le TAS ne suit pas les institutions ou bien les hommes mais les faits, ils vont dire le droit », assure-t-il et d’ajouter.
« Peut-être que David va gagner, dans le cadre de la Côte d'Ivoire. Pour la simple raison que nous ne sommes pas dans les mêmes scenarii que ce qui s'est passé dans les autres pays. Ailleurs, c'est tout le Comité exécutif qui a démissionné, et la FIFA'>FIFA est intervenue. Soit, ce sont des détournements de fonds. Si vous avez bien lu le document qui dit que la FIFA'>FIFA nous met sous normalisation, il parlait de processus électoral. La FIFA'>FIFA avait deux choix à faire : ou bien lever le blocus et nous demander de poursuivre le processus électoral, ou bien on nous envoie des gens pour voir comment terminer ce processus. Mais on ne peut pas nous mettre sous normalisation pour ça. Et il faut que les Ivoiriens le comprennent. Donc nous sommes sereins, sans bruit et nous allons doucement. »
Sur les reproches dont on lui fait comme des impairs dans le processus électoral, l’ancien footballeur revient sur cet épisode qui a suscité l’intervention de la FIFA'>FIFA.
« Le 6 août 2020, nous avions terminé le processus. Le 6 août 2020, tous les membres de la Commission électorale ont validé deux candidatures et ont rejeté deux autres. On devait se retrouver le 8 parce que, le 7, c'est la fête de l'indépendance. Le 8, on devait se retrouver pour finaliser tous les dossiers. C'est là qu'on vient nous parler de cohésion sociale. "Allons-y à la cohésion sociale à cause des problèmes qu'il y a dans le pays, mettez tout le monde dedans." Mais pour être candidat à la FIF, il y a des conditions d’éligibilité. Moi, je n'ai pas vu à l'article 41 qu'on parle de cohésion sociale. J'ai dit non, tout simplement. Le jour où les clubs, c’est-à-dire les membres actifs, vont se réunir en Assemblée générale, sortir un texte, une disposition par rapport aux conditions d'éligibilité où ils parleront de cohésion sociale, on appliquera la cohésion sociale. Mais pour l'instant, il n'existe pas dans nos textes, tout simplement », clarifie Sam Etiassé.
Les regards sont désormais tournés avec le TAS en Suisse afin de départager la FIF et la FIFA'>FIFA pour que le ballon roule à nouveau sur les pelouses ivoiriennes au grand bonheur des joueurs et présidents de clubs.
Donatien Kautcha, Abidjan
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