Côte d'Ivoire : Camp de Gendarmerie d'Agban, un Capitaine mis aux arrêts, son conseil proteste pour violation de ses droits
Le Capitaine de Gendarmerie Valet Brice Eric a été mis aux arrêts le jeudi 17 décembre dernier apprend KOACI ce mercredi auprès de ses avocats.
Le collectif de son conseil composé de Me Marie-Pascale Aphing-Kouassi, Amadou Camara et Me Eric Saki expriment leur exprime sa vive protestation face ce qu’il qualifie de violation de ses droits.
Ils affirment avoir adressé des correspondances au Commandant supérieur de la gendarmerie, au secrétaire d’Etat chargé des droits de l'homme et au ministre de la défense.
« Mais, il n’y a eu aucune réaction de leur part. Ses avocats et sa famille ignorent, à ce jour, les faits reprochés au Capitaine de gendarmerie VALET BRICE ERIC, et le lieu où il est séquestré », indique la défense de l’officier.
Selon la défense et se référant à la constitution ivoirienne en son article 7 qui stipule que :
« Nul ne peut être poursuivi, arrêté, gardé à vue ou inculpé, qu’en vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés. Nul ne peut être arbitrairement arrêté, poursuivi ou détenu. Toute personne arrêtée ou détenue à droit à un traitement humain qui préserve sa dignité. Elle doit être informée immédiatement des motifs de son arrestation ou de sa détention et de ses droits, dans la langue qui lui est compréhensible. Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’un procès équitable, lui offrant toutes les garanties indispensables à sa défense ».
Elle rappelle que, leur client a conformément aux dispositions des articles 90, alinéa 1er et 169 du code de procédure pénale ivoirien, le droit de se faire assister et visiter par ses Conseils.
« Eu égard à ce qui précède, le collectif des Avocats exprime sa plus vive protestation devant la violation flagrante des droits fondamentaux du Capitaine de gendarmerie VALET BRICE ERIC. Soucieux de son intégrité physique et morale sur laquelle pèsent des menaces évidentes, il tient à alerter avec l’extrême vigueur la communauté nationale et internationale. Il demande donc que les droits élémentaires de leur client soient respectés », indiquent les avocats.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Quels sont les chefs d'accusation ? Sur ce coup, en tant qu'observateur, je suis à 101 pourcent d'avis avec le conseil du capitaine...
Mon frère, ça va même pas aller quelque part.
C'est leurs travail ohh emprisonnés les innocents... Si ya le jour forcément la nuit va tombée Mais DIIEU fait toujours grâce ...
Chers avocats, dans la république du minabilissime mandela de sindou, le violeur de la constitution, au diable les droits des prévenus. Le remarquable Me N'dri, pour rappel, qui a terrassé la minable procureure de la CPI et ses 82 sauvages témoins militants du rdr, l'a bien spécifié sur une chaîne ivoirienne.
Il n'est pas le seul capitain là-bas à la gendarmerie. S'il a été arrêté, c'est qu'on lui reproche quelque chose. Mieux vaut prévenir que guérir. La meilleure défense, c'est l'attaque. Ces terroristes doivent savoir que nous avons une longueur d'avance sur eux. La lutte continue.
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