Les chiffres provisoires du recensement général des personnes et de l’habitation (RGPH), lancé en septembre 2019 par l’institut national de la statistique et de la démographique (INSD), font ressortir qu’il y’a 20.487.979 d’habitants dont 5.398.305 habitants en milieu urbain et 15.089.674 en milieu rural. 

Sur ces 20,5 millions d’habitants, 51,7% sont des femmes et 48,3% des hommes, à majorité jeunes. Selon le premier ministre Christophe Dabiré, «les résultats préliminaires disponibles, faciliteront la conduite des politiques publiques et celles des partenaires ». 

Avec plus de 45% de jeunes, la population âgée de 15 à 64 ans est estimée à 10 516 620 personnes, soit 51,3% des habitants du Burkina Faso, dont 5 619 894 femmes et 4 896 726 hommes.

La région la plus peuplée du Burkina Faso est le Centre avec 3 032 668 d’habitants soit 14,8% de la population totale.

 Elle est suivie par la région des Hauts-Bassins qui totalise 2 238 375 habitants (10,9%). 

La région du Centre-Sud a le plus petit nombre d’habitants, selon les résultats préliminaires du 5e RGPH. 

Elle a en tout 788 341 habitants, soit 3,8% de la population du pays. La capitale Ouagadougou compte 2 453 496 habitants.

La population connait un taux moyen annuel de de croissance de2,93%, selon le directeur général de l’INSD, Boureima Ouédraogo, soulignant que cette croissance « est un peu moindre par rapport » à ce qui a été « mesuré lors du recensement passé qui était de l’ordre de 3,1% ».

L’opération du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) qui s’est déroulée du 16 novembre au 15 décembre 2019 a été prolongée en janvier 2020 pour s’assurer de la complétude du dénombrement des populations. Les résultats définitifs seront publiés en mai 2021. 

Ce recensement intervient plus de 13 ans après celui de 2006. Avant cela, les autres recensements ont eu lieu en 1975, 1985, et 1996.

«La connaissance des niveaux et des tendances de ces indicateurs est fondamentale pour le pilotage des politiques et stratégies de développement, particulièrement dans le contexte actuel de décentralisation et de déconcentration des compétences de l’Etat en matière de conception et de mise en œuvre des stratégies de développement », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré. 

Boa, Ouagadougou