Côte d'Ivoire : Université de Cocody, un enseignant-chercheur porte un violent coup sur l'une de ses collègues, la ministre de la Femme choquée
Un enseignant-chercheur a porté un violent coup, en plein visage, sur l’une de ses collègues, enseignante à l’université Nangui Abrogoua (Abobo- Adjamé).
Selon les informations rapportées, les faits se sont déroulés, à l’université Félix Houphouët-Boigny (Cocody). La victime, violemment projetée à terre, a sombré immédiatement dans le coma. Après plusieurs jours d’hospitalisation, la survivante recouvre peu à peu la santé.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Madame Ly Ramata Bakayoko, a été saisie par l’Association des femmes chercheurs de Côte d’Ivoire, d’un cas grave de violences à l’égard des femmes.
Elle se dit d’autant plus choquée que la campagne contre les violences à l’égard des femmes (16 jours d’activisme) vient à peine de fermer ses portes après de multiples activités de sensibilisation, de formation, et de mise en garde contre ceux qui, à court d’arguments, ont pour sport favori d’ériger des rings et passer à tabac des femmes, au moindre désaccord ou mécontentement.
La ministre rappelle que la campagne qui s’est achevée, avait pour thème «Zéro tolérance » à l’égard des violences contre les femmes.
Ly Ramata s’offusque de ce cas flagrant de violence et le condamne avec la dernière énergie. Ce cas grave enregistré ce mois de décembre 2020, à Abidjan, et de surcroît perpétré par un individu bénéficiant d’une présomption d’honnête homme, enseignant dans une prestigieuse université, est un appel à la vigilance et à l’engagement de toutes et de tous pour faire barrage aux violences basées sur le genre, et les dénoncer au numéro vert 1308, afin que les bourreaux soient appréhendés.
Enfin elle, adresse sa compassion à la victime, la prie de trouver ici tout son soutien et celui du Gouvernement. Elle souligne, par ailleurs, que les sanctions prévues par la loi seront rigoureusement appliquées.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Je condamne toute violence. MAIS la campagne contre la violence ne signifie pas aussi que les femmes doivent manquer de respect. Ce n'est pas un carte verte pour les femmes pour faire du n'importe quoi et injurier, dénigrer et se donner des couilles. Pour finir, nous devons connaître les circonstances et ce qui s'est réellement passé. Les femmes ne sont poinfa des anges également. On observe...
Plutôt lire :... ne signifie pas NON PLUS...
Les situations violentes rivalisent fortement ces temps ci. Entre se faire charcuter le dos, et un coup de poing violent, sur personne féminine de surcroît, je dis, si nous sommes Emergents, arrêtons nous là. En mode Développement, ça va pas être du jeu, je préfère me chercher hum avec une nouvelle nationalité. Juste le premier pays au Nord. Au Centre du Nord, dis-je.
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