Côte d'Ivoire : Dialogue politique, PDCI et FPI répondent à l'appel d'Hamed Bakayoko
Hamed Bakayoko et les partis ce lundi à Abidjan (ph KOACI)
Le dialogue politique entre les partis politiques, les organisations de la société civile et le Gouvernement a démarré aujourd’hui, comme constaté sur place à la primature par KOACI.
Tous les acteurs principaux de la vie politique nationale et de la société civile partenaire privilégié du gouvernement ont répondu favorablement à l’appel du premier ministre ivoirien.
Ce sont au total 30 structures invitées dont 14 partis et groupements politiques, 16 organisations de la société civile qui étaient présents à l’ouverture de cette réunion. Il s’agit d’EDS, du FPI/AFD, du PDCI, de la POECI etc.
Ce dialogue va identifier les points d’achoppement sur la CEI qui ont empêché que tous les membres siègent tout le long du processus dans les organes centraux et dans les organes locaux.
«C’est le lieu de rappeler à la veille du scrutin présidentiel, la CEDEAO a effectué une mission ministérielle de diplomatie préventive au terme de laquelle, le Gouvernement a pris l’engagement d’examiner favorablement, points suivant, l’intégration d’une cinquième personnalité dans la Commission centrale de la Commission électorale indépendante issue de l’opposition, l’octroi d’un vice-président au PDCI dans le bureau de la Commission centrale de la CEI. La recomposition des CEI locales. Le gouvernement sera également attentif à toutes les préoccupations liées aux élections à venir. Car il s’agit de relever le défis d’un pays stable et démocratique ; Cette séance plénière ce veut une réunion de lancement au cours de laquelle nous devrons nous accorder sur les thèmes qui seront au centre des discussions sur le format et le calendrier de discussion », a expliqué, le Premier ministre à l’ouverture des travaux.
Hamed Bakayoko a souhaité que les participants se rassemblent autour «des valeurs essentielles qui fondent la capacité d'un pays à maintenir sa marche vers le développement et assurer le bien-être de ses populations ».
« Je voudrais vous dire, notre état d'esprit en venant à cette rencontre, est de pouvoir nous parler franchement, pour faire avancer notre pays dans la paix. Bien heureusement, toutes les personnalités ici présentes ou représentées se connaissent dans ce pays. Il y a des liens de famille, d'amitié, de fraternité entre les uns et les autres. Il y a eu même des liens politiques, des liens d'alliances politiques ou des alliances politiques. Nous nous connaissons tous. Nous avons en commun notre pays. Parlons-nous franchement sans défiance, sans arrière calcul pour la paix pour faire avancer notre pays », a-t-il ajouté.
Le premier ministre, homme lige d'Alassane Ouattara et diplomate politique hors pair, a rassuré les responsables des partis politiques et ceux de la société civile sa disponibilité à aborder toutes les questions.
« Je le répète, bien heureusement, chacune des parties ici présentes a eu l'occasion de gouverner le pays. Chacun connaît les contraintes du gouvernement, chacun connaît les préoccupations de l'opposition. Mais il s'agit de notre pays.
Ça ne sert à rien de nous retrouver toujours trop tard pour faire l’économie des situations toujours bien regrettables. C’est vrai qu’en politique qu’il faut toujours discuter, parce que malheureusement, les faits sont têtus et s’imposent à nous. Les réalités du quotidien s’imposent à nous, on est toujours en train de courir après des situations compliquées. Je vous invite à l’occasion de ce débat que nous puissions nous élever et faire la preuve que nous regardons notre pays, nos populations nos militants qui souffrent à chaque fois qu’il y a des crises et nous regardons l’intérêt supérieur de la nation » a mentionné le chef du gouvernement.
Apprécié de l'ensemble de la classe politique, Hamed Bakayoko a en définitive indiqué que le Gouvernement fera tout ce qui est de son possible pour faire avancer les choses.
« Je compte sur vous pour qu’il y ait également l’esprit d’ouverture si on reste de préalables en préalables, pour empêcher de faire avancer les choses, nous ne progresserons pas. Il faut voir comment nous parler sincèrement et je le dis en ce qui me concerne, j’ai fait les noblesses du PDCI autour du professeur Ouégnin, j’ai rédigé des tracts dans la résidence de Niamké Koffi avec le professeur Kipré ; j’étais au gouvernement de réconciliation avec madame Christine, Appiah qui est là on se connait. Entre certains il y a des liens de famille il ne sert à rien. Nous pouvons offrir autre chose à notre pays. Plus de paix et de stabilité je vous remercie », a conclu celui qui aura réussi le pari de réunir l'ensemble des forces vives même les plus radicales au régime d'Alassane Ouattara.
L'opposition salue à l'unanimité la reprise du dialogue politique entamée ce jour sous la houlette de Hamed Bakayoko
Le dialogue politique ivoirien a repris aujourd'hui. Des responsables des partis politiques et de la société civile se sont entretenus avec le Gouvernement avec à sa tête le Premier ministre. Au sortir de cette rencontre, des responsables de partis politiques se sont confiés à KOACI. Ils ont à l'unanimité salué la reprise du dialogue politique.
Ci-joint leurs réactions suite à cette reprise du dialogue politique ivoirien
Le Professeur Niamkey Koffi (PDCI)
« L'ouverture du dialogue politique a suscité en nous beaucoup d'espoir puisque le discours tenu a été un discours d'apaisement, un discours qui appelle à la confiance, un discours qui appelle également à œuvrer ensemble pour que la paix revienne dans notre pays. C'est un discours également qui a donné le gage que le Gouvernement sous sa volonté de faire en sorte que les préoccupations que l'opposition a toujours exprimées puissent trouver un examen heureux et une issue heureuse. C'est une rencontre que nous apprécions et nous pensons pouvoir tirer le meilleur profit de ce cadre que vient de définir le gouvernement ».
Professeur Armand Ouégnin (EDS)
A l'instar de ce que monsieur Niamké a dit pour le PDCI. Je salue cette rencontre, cette rencontre pour nous, notre présence témoigne de notre volonté d'être toujours dans le cadre du dialogue inclusif franc et sincère. Vous savez, en tant que président de EDS ayant pour référent politique, le Président Laurent Gbagbo, il nous a toujours enseigné « asseyons-nous et discutons ». Nous sommes venus dans cet esprit pour nous asseoir et discuter et je pense qu'en discutant on peut régler tous les problèmes. Je pense que là- dessus on est clair et le gouvernement nous a donné l'assurance qu'on peut régler tous les problèmes et je crois que nous allons observer et nous allons travailler à cela parce qu'il y va de l'avenir de notre pays. Je pense que tous les problèmes pourront être réglés et nous nous en tenons à cela.
Christine Konan (FPI)
Nous sommes d'accord que le dialogue commence aujourd'hui, parce que par devoir de cohérence, nous avons toujours voulu, le dialogue et au moment où les gens ne voulaient pas dialoguer nous avons toujours dialogué ce n'est pas aujourd'hui que nous allons refuser le dialogue. Et le Premier ministre a fait une très bonne annonce, à savoir que nous allons reprendre, il est très ouvert. Nous voulons au niveau du Front populaire ivoirien et de l'AFD le remercier et remercier aussi le Président de la République.
Adama Bictogo (RHDP)
Je voudrais d'abord saluer la reprise du dialogue qui à la vérité est une déclinaison du discours d'investiture du Président Alassane Ouattara qui aussitôt après son discours a nommé un ministre de la réconciliation pour mettre en application son annonce en la personne du ministre Kouadio Konan Bertin et dire que le processus de dialogue est une dynamique et ne s'est jamais arrêtée. Elle reprend aujourd'hui, alors que tous les acteurs politiques qui étaient là il y a quelques mois, parmi ces acteurs, il y en a qui ont appelé au boycott actif, il y en a pour lesquels, le boycott actif s'est transformé en agression en violence. Mais nonobstant, tous ces actes, nonobstant cet environnement, qui a créé une tension forte entre » les hommes politique et les populations ; je voudrais saluer aujourd'hui, le dépassement, le sens élevé de la responsabilité qui a habité chacun des acteurs politiques à l'effet de se retrouver ici sous la houlette du premier ministre Hamed Bakayoko. Nous notons aujourd'hui que l'une des composant »es de son adresse, le Premier ministre a souhaité que le cadre constitutionnel soit respecté à l'effet d'organiser les législatifs dans le premier trimestre de 2021 pour que la constitution puisse être respectée ; c'est donc déjà une première indication ; Nous avons noté que le Gouvernement restait attentif aux préoccupations des partis politiques ; pour nous RHDP, nous voulons donc assurer le Gouvernement et le Président de la république, Alassane Ouattara de notre soutien indéfectible au dialogue politique, nous nous inscrivons dans cette dynamique parce que nous croyons à la paix, nous croyons à l'inter communicabilité et nous pensons que la Côte d'Ivoire dispose d'hommes compétents capables de résoudre nos problèmes internes ivoiriens ; On n'a donc pas besoin d'avoir la communauté internationale ; aujourd'hui, cette réunion est la preuve de ce que les ivoiriens sont capables de regler leurs problèmes par eux –mêmes ; Je voudrais saluer cette initiative et comme le Premier ministre nous l'a indiqué, dès demain nous allons repartir dans les négociations beaucoup plus en profondeur pour qu'un tableau de divergences se dégage pour que nous arrivons à un tableau de convergences qui nous amènera aux élections législatives et un pays apaisé parce que les ivoiriens ont besoin de la paix de la stabilité et du développement. Ce dialogue politique reprend, mais c'est la victoire de la Côte d'Ivoire.
C'était une première rencontre, il n'y a pas eu de préalables et nous nous revoyons dans la semaine ».
Wassimagnon
Infos à la une
Le Premier Ministre est vraiment, comme l'écrit si bien koaci.com, un diplomate politique "hors-pair".
Et toi un véritable con hors-pair aussi
Gagagaga
Les mendiants de la politique ivoirienne ont répondu présent pour avoir leurs enveloppes, en cette fin d'année, ils ne vont pas cracher dessus quand même.
Rien que de l’enfumage et du publicitaire. L’élection présidentielle n’a pas eu lieu: dialogue suppose refaire les choses pour le bien . On ne peut pas construire sur une fondation de sable de mer sans ciment . Illégal + illégitime = graines de conflits antérieurs. Nos pays font 1 pas en avant et 2 pas en arrière: le dialogue doit pour résoudre le problème du 3eme mandat soit l’intégrer à la constitution( la loi n’est pas rétroactive) ou l’écarter: de toutes les façons l’imposteur ouattara doit démissionner si on veut vraiment une paix durable et empêcher le futur président après ouattara d’en faire autant......
Comment avoir un accord avec ces laboratoires FPI GORS et tentacules (EDS, autres encagoulés sociétés civiles) , FPI AFFI, AFD, du PDCI, de la POECI ?
Il s'agit quand même de notre pays, de l'avenir de nos enfants. Nous allons quand même pas détruire notre pays pour aller négocier une place à coucher ailleurs !!! Les ivoiriens qui vivent au Ghana en savent quelque chose. Après s'être mesurer en matière de "dangerosité", il est temps de calmer le jeu. Chacun maintenant sait de quoi est capable l'autre ! Mais attention nous vous avons a l'oeil, parce qu'on se connait dans ce pays. Le " blaguer-tuer" ne passera pas.
Pouaaaaahhhh... Voici cebque des observateurs de notre marigot appelle une gymnastique de dupes. Je prédis ici que la montagne accouchera d'une souris ou tout au plus d'un lapin. Pourquoi ? Parce que cette opposition de sauvages animaux comme les frontistes et assimilés ainsi que les haineux ivoiritaires va tout SABOTER. Allons-y et observons... Je ne suis qu'un observateur...
La danse des vautours a commencé que dis-je recommencé. Rien de bon ne sortira de ce cinéma, quand la constitution est piétinée. en 2025 on se retrouvera avec de nouvelles revendications parce que Wat a rat par sa volonté de mourir au pouvoir fera un 4e mandat de sa ''3e république''. Les partis d'opposition ne devraient avoir pour préalables : LA DÉMISSION DU PRÉSIDENT ILLÉGITIME UNE PÉRIODE TRANSITOIRE DE 1 À 2 ANS. L'APPLICATION STRICTE DE LA CONSTITUTION. LA DISSOLUTION DE LA CEI UN NOUVEAU REDÉCOUPAGE ÉLECTORAL DE NOUVELLES ÉLECTIONS. Un autre résultat nous reconduirait aux mêmes revendications et aux mêmes troubles dans 5 ans.
Nous ne pouvions que mieux dire dans notre post plus haut. Voici cet animal sauvage frontiste qui confirme notre analyse d'observateur... Ko démission du PR qui vient de prêter serment et patati patata.. Lolll... On va retirer au chien gbagba ses passeports... Imbécile...
Celui-là semble toujours sonné par la mort du CNT. Mon ami vas voir BEDIE pour un post mortem.
Tout ça ne va rien changer.Les gars ont leurs propres agendas totalement inacceptables et l'opposition fait mine d'être dans la dynamique de paix mais c'est mal connaitre les extrémites de tous les camps vont prendre le dessus.On observe avec beaucoup de réserve.
Je ne vois pas la réaction de la marionnette-traître kkB. Ce qui montre vraiment que quand les choses deviennent sérieuse cet affamé sans conscience réelle, corrompu n’est que l’ombre de lui même et devient muet en perdant sa langue et n’est utilisé que par l’imposteur Ouatara comme son opposant choisi par le seul fait qu’il était membre du PDCi parti réellement influent sur l’échiquier national et international.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire