Côte d'Ivoire : Diffusion de fausses informations post-électorales, un individu interpellé
Le suspect
Lors de la période post-électorale, les réseaux sociaux ont été les moyens utilisés par des individus pour véhiculer de fausses informations et inciter à des troubles à l’ordre public.
C’est le cas de CBM qui a été interpellé par les services de police de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Dans plusieurs publications ce dernier mentionnait différents endroits, dont un hôtel, une mosquée, une mairie, servant de caches d’armes à un parti politique. Selon lui, ces armes seraient distribuées à des individus pour commettre des meurtres.
Face à cette accusation de nature à ternir l’image de son établissement, le Responsable de l’hôtel cité a saisi d’une plainte la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Les enquêtes menées par la PLCC en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique du service ont permis d’identifier l’utilisateur du profil CBM et de l’interpeller.
Conduit dans les locaux de la PLCC, il a été soumis à une audition pendant laquelle, il a déclaré ne pas être le véritable auteur desdites publications. Il affirme qu'il recevait certaines d’elles de la part de certains profils via Messenger. Mais il ne se souvient plus de ces profils. Il a ajouté qu’il copiait d’autres publications existantes sur les réseaux sociaux et les relayait sur son compte Facebook.
À la question de savoir s’il avait la preuve de la véracité des informations qu’il a publiées sur les réseaux sociaux, il a répondu par la négative. CBM a terminé son audition en indiquant qu’il n’a pas mesuré les conséquences de ses publications. Il les faisait dans le but d'attirer l’attention des autorités sur les armes qui circulaient dans la ville, afin qu’elles veillent sur la sécurité de la population.
Le nommé CBM pourrait être poursuivi pour publication de fausses informations sur les réseaux sociaux. Il a donc été conduit devant les autorités compétentes pour répondre de ses actes.
Pour rappel, dans le souci d'assainir donc le cyberespace ivoirien, plusieurs actions de sensibilisation sont menées.
Aussi est-il nécessaire de rappeler la loi No 2013-451 portant répression de la cybercriminalité et la divulgation des fausses informations ou Fake news.
Elle stipule ceci : « Est puni de six(6) mois à deux(2) ans d’emprisonnement et de 1 000 000 à 5 000 000 francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de communiquer ou de divulguer par le biais d’un système d’information, une fausse information tendant à faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration de biens, ou une atteinte aux personne a été commise ou va être commise…
Donatien Kautcha, Abidjan
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ah attention les chantre de la liberté d'expression vons venir dire qu'il est torturé lol qu'il a droit de relayer des informations qui provoques des troubles et des morts eh oui ce qui est certain il a été djo !!! et babili tu vois y'a des raisons valables il etait pas en train de manger aloko et on l' a arrété cadeau lol
Yessssssss... Pas trop tôt... Ces sauvages animaux frontistes et assimilés doivent être mater...
Attention attention renseignez-vous bien avant de vous créer une opinion tiny
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