Côte d'Ivoire : Hamed Bakayoko : « Tout le monde est prêt à chanter les louanges de la Bonne gouvernance mais personne n'est prêt à accepter la rigueur de la loi »
Hamed Bakayoko mercredi à Abidjan
Au cours de la commémoration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, le mercredi 09 décembre 2020 à Abidjan, le Premier Ministre, Hamed Bakayoko, a réaffirmé l'engagement constant du Président de la République à œuvrer pour une bonne gouvernance en Côte d'Ivoire, tout en estimant que, ce qui fait la force d'une société ce sont les valeurs qu'elles portent et de relever. « Tout le monde est prêt à chanter les louanges de la Bonne gouvernance mais personne n'est prêt à accepter la rigueur de la loi », a-t-il déclaré.
Le chef du Gouvernement a indiqué par la suite que, cette cérémonie est une opportunité pour le gouvernement ivoirien de réaffirmer l'engagement constant du Président de la République à œuvrer pour la bonne gouvernance dans notre pays.
« L'une des priorités du mandat que le Président Alassane Ouattara entame, bientôt, sera la lutte contre la corruption, parce qu'il est convaincu qu'à ce stade, si nous arrivons à réduire la corruption, nous allons avoir des bonds qualitatifs dans notre capacité à apporter des solutions aux problèmes de nos compatriotes », a dit Hamed Bakayoko qui représentait le Président de la République Alassane Ouattara à cette cérémonie.
Selon le Ministre de la Défense , la célébration de cette journée est une invitation individuelle et collective à l'exemplarité, afin d'induire un véritable changement de comportement dans notre environnement de travail et de vie. Et ce, à l'effet d'engager l'ensemble de nos compatriotes dans un cercle davantage vertueux, dont le maître-mot doit être l'intégrité.
La Représentante résidente du PNUD en Côte d'Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a salué les progrès notables fournis par la Côte d'Ivoire en matière de lutte contre la corruption. Le pays a gagné 24 places en sept ans, passant de la 130ème place en 2012 à la 106ème place en 2019, selon l'indice de perception de la corruption de Transparency international.
La corruption en Côte d’Ivoire est devenue un phénomène banal qui s’est transformé en une culture dont les effets, bien qu’étant perçus par une catégorie sociale comme un moyen d’atténuer la pauvreté, demeurent un facteur qui freine le développement de l’économie.
Au niveau du transport routier pour ne citer qu’un exemple, le binôme policier-transporteur pense que la corruption est un acte de solidarité et de survie. Loin de cette appréciation, la corruption demeure un facteur de la pauvreté à cause du caractère sélectif et inéquitable de la redistribution des retombées.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Hmmm... Affirmation pleine de sens... Hambak serait-il en train de devenir sage ?
Interrogation pleine de sens. Ça suppose qu'il ne l'était pas. En tout cas, vous l'avez bien dit.
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