Adama Bictogo ici entouré d'Amadou Soumahoro et de Gilbert Kafana à Abidjan

Quand un chef d'équipe ne gagne pas, on s'interroge de savoir s'il ne serait pas mieux de le changer.

C'est le cas actuellement au RHDP au sortir d'une présidentielle du 31 octobre dernier stratégiquement mal abordée au regard des piètres résultats sur le taux de participation.

Son directeur exécutif, en première ligne, est constamment pointé du doigt parmi les principaux responsables de mauvais choix aux conséquences néfastes pour la bête politique Ouattara, réélu dans un orage, peu enclin aux situations d'échec et qui se retrouve désormais dans une obligation "vitale" de remporter les législatives.

Pour qui a accès aux coulisses du parti au pouvoir, est reproché à Adama Bictogo à qui, selon nos informations, des comptes ont été demandés par le chef de l'Etat, d'avoir centralisé l'organisation de la présidentielle sur sa personne, le rendant indisponible.

Une situation qui pourrait fragiliser le positionnement de l'homme d'affaire dans le dispositif du parti au pouvoir rappelé aux réalités du terrain lors de la présidentielle.

En vue des législatives le bruit d'un remplacement inévitable est de plus en plus fort.

Les élections législatives et, même si moins exposées, sénatoriales doivent, constitutionnellement, se tenir avant la fin de l'année 2020.

Adama Bictogo conduira-t-il le RHDP pour les législatives et si oui dans quelle direction pour Ouattara ?

À l'heure des choix cornéliens du numéro un ivoirien, à suivre...

Akissi Kouamé