Ethiopie : A la fin de son ultimatum, Abiy Ahmed demande au monde de ne pas s'immiscer dans le conflit au Tigré
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a appelé mercredi la communauté internationale de ne pas s’immiscer dans les affaires du pays notamment dans le conflit au Tigré.
Le Premier ministre éthiopien Aby Ahmed a demandé aux rebelles de la région de Tigré de se rendre dans les prochains 72 h . C’est donc à quelques heures de la fin de son ultimatum qu’il a enjoint la communauté internationale de ne pas interférer dans le conflit.
« Nous enjoignons respectueusement la communauté internationale à s'abstenir de tout acte malvenu et illicite d'interférence et à respecter les principes fondamentaux de non-intervention contenus dans le droit international », écrit mercredi M. Abiy dans un communiqué.
« En tant qu'Etat souverain, l'Ethiopie est en droit de garantir et d'appliquer ses lois sur son propre territoire. Et c'est exactement ce que nous faisons », ajoute le Premier ministre qui a toujours qualifié l'offensive militaire d'"opération de maintien de l'ordre ;
L'Union africaine (UA), dont le siège est basé à Addis-Abeba , a entamé une tentative de médiation, dont elle a chargé les anciens présidents mozambicains Joaquim Chissano, libérienne Ellen Johnson-Sirleaf et sud-africain Kgalema Motlanthe.
De leur côté , le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) appellent à la fin des combats entamés le 4 novembre.
Pour l’heure , aucun bilan précis des combats qui ont fait au moins des centaines de morts, n'est disponible.
Mais le conflit a déjà poussé quelque 40.000 habitants du Tigré à se réfugier au Soudan et provoqué d'importants déplacements internes à la région, notamment vers Mekele.
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