Nigeria : Leçons de Goodluck Jonathan après son retrait de la présidence en 2015
Goodluck Jonathan (ph)
L'ancien Président du Nigeria, Goodluck Jonathan, se dit être fier pour sa personne et pour son pays pour avoir cédé le fauteuil présidentiel après sa défaite électorale à l’élection présidentielle de 2015.
En revenant sur cet évènement le vendredi dernier sur sa page Facebook, Jonathan a révélé comment sa décision a non seulement apporté une quiétude au Nigéria mais lui a aussi permis d’avoir de l'honneur et de la considération dans le monde.
Jonathan, bien qu’ayant été le Président sortant à l’époque, il a cédé le pouvoir à son adversaire élu, Muhammadu Buhari, car pour lui la vie de ses compatriotes vaut plus qu’un poste.
Pour cette raison, il a souligné que l’ambition d’une personne ne doit pas prévaloir sur la vie d’un citoyen et a ajouté qu’ « il vaut mieux gagner l'honneur au prix de perdre le pouvoir que gagner le pouvoir au prix de perdre l'honneur ». Conscient de cette réalité, il a fait observer de manière philosophique qu’« à tout moment, le pouvoir de l'amour devrait avoir plus d'importance que l'amour du pouvoir ».
Pour s’être conformé au verdit électoral, l’ancien Président nigérian a fait noter que son acceptation des résultats a apporté une grande paix à son pays bien-aimée et à lui-même. De ce fait, il prie les Présidents africains qui se retrouveront dans de pareille situation à faire de même.
A l’adresse des Présidents qui feront face à des problèmes ou qui perdront un vote, Jonathan a formulé la prière que « Et je le recommande à tous les dirigeants confrontés à des situations difficiles, que ce soit dans le gouvernement, aux urnes, ou même dans leurs relations avec d'autres acteurs politiques » à faire preuve de sagesse et prendre une décision historique qui ira dans l’avantage de leur pays.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Merci là-bas... Si seulement le chien gbagba avait une une telle présence d'esprit après sa défaite cinglante de 2010, notre pays s'en porterait mieux et nous n'aurions jamais connu 3 MILLE morts pour rien... On observe...
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