Côte d'Ivoire : Sud Comoé, Femmes et Jeunes prennent des engagements pour la paix dans leur région
La Cérémonie à Grand Bassam
Les femmes et les jeunes du Sud ont pris un important engagement pour la paix dans leur région. La cérémonie s'est déroulée au centre culturel Jean Baptiste Mockey de Grand Bassam.
« Les femmes du Sud Comoé réunies à Bassam ce jour, dénoncent le développement de la fibre tribale par ces temps de tensions préélectorales et expriment leur solidarité avec toutes les victimes, en particulier celles de Bonoua du fait des casses de ces dernières marches dites pacifiques. Nous soulignons que cette situation découle sans doute d’un appel politique faisant croire à un éveil de conscience sur d’éventuels risques de violation constitutionnelle, consécutif aux procédures électorales en cours dans notre pays. Nous, les femmes du Sud-Comoé confirmons notre soutien aux luttes patriotiques dont le droit des peuples à l’autodétermination, rejetant toute forme de néocolonialisme et de politiques répressives. Nous condamnons les actes de vandalisme constatés lors de ces manifestations et en appelons vivement au respect strict des libertés respectives d’expression, mais aussi de militantisme multipartite. Rappelant que les politiques de sécurité ne doivent pas s’attaquer aux droits et libertés démocratiques des citoyens, exprimons notre soutien indéfectible à la résolution politique des conflits dans le respect des droits de l’homme. Nous enjoignons les partis politiques de ce pays, ainsi que les acteurs de la société civile et les institutions concernées à une trêve sans retour, pour la gestion pacifique et la préservation de l’entente, gage d’une paix durable pour le bonheur de nos populations. Nous les femmes du Sud-Comoé disons non à la violence électorale oui à une élection apaisée car nous sommes tous liés », a déclaré Madame Jeanne Hortense Koffi épouse Oulaï, Présidente de la Fédération des Associations Féminines d'Adiaké.
Hoba Fabrice Directeur de Cabinet du Conseil National de la jeunesse du Département de Grand Bassam a dénoncé avec détermination tous les actes de violence qui exposent la tranche la plus vulnérable de la population, les jeunes.
« Oui, nous sommes les plus exposés et les plus touchés par ces tensions engendrées par les politiques. Nous jeunes, demandons à nos autorités politiques de jeter un grand regard sur la question électorale qui est depuis peu le carrefour de tous ces troubles », a-t-il indiqué avant d’appeler à la « négociation » et la gestion « pacifique » et non à une « répression » durcie.
« Nous avons qu’un seul pays évitons els violences de tout genre afin de préserver dans un climat de paix, la paix, rien que la paix » a lancé Hoba Fabrice.
C’est dans le cadre de l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020, le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO-section Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI), a organisé avec l’appui financier du PNUD une journée citoyenne dénommée « La violence électorale ne passera pas par moi ».
Cette journée faisait suite à la grande campagne de sensibilisation que mène le réseau en collaboration avec la CAFER Sud-Comoe dans le département de Grand-Bassam (Grand-Bassam et Bonoua) depuis le 10 octobre 2020. Il faut souligner que le réseau est présidé par Me Diallo Geneviève, Avocate au Barreau de Côte d’Ivoire.
Donatien Kautcha, Abidjan
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