Cameroun : Un important « général » séparatiste abattu par l'armée, des présumées esclaves sexuelles libérées
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Le «général» Ayekeh présenté comme un redoutable terroriste a été tué par l’armée camerounaise le 13 octobre 2020 dans son camp retranché non loin de Wabane, département du Lebialem, région du Sud-ouest, après deux jours de traque.
Selon une source sécuritaire, le combattant sécessionniste Ayekeh Lestico connu sous le nom de « General Ayekeh » alias « Man Pass gun » qui dirigeait les « Gorillas Fighters » une branche armée des combattants séparatistes, a été victime d’un raid militaire effectué par le Bataillon d’intervention rapide (Bir, une unité d’élite de l’armée camerounaise) le 13 octobre 2020.
Il régnait en seigneur de guerre dans les forêts du Lebialem, « le général Ayeke a été tué lors d’un raid mené par l’armée non loin de Besali, dans l’arrondissement de Wabane département du Lebialem région du Sud-ouest », déclare à Koaci une source militaire qui a requis l’anonymat.
« L’opération était risquée au regard de la dangerosité que représentait le redoutable chef sécessionniste qui détenait plusieurs otages », poursuit sous anonymat le contact de Koaci.
En effet, Ayekeh était connu pour sa brutalité et sa cruauté. Il aimait transformer les femmes enlevées en esclaves sexuelles pour assouvir ses désirs. Il n’hésitait pas à s’en vanter dans les vidéos sur les réseaux sociaux.
« Ayekeh n’hésitait pas à filmer ses atrocités pour les diffuser sur les réseaux sociaux. Certains otages ont même affirmé avoir été violés par cet homme », indique un élément du Bir.
Mardi soir, la télévision à capitaux publics a triomphalement annoncé la mort de ce général qui rêvait de l’Ambazonie.
« Ayekeh dirigeait un groupe de violeurs, éventreurs et égorgeurs. C’est un grand coup que l’armée vient de réaliser », commente un autre militaire.
Selon les sources militaires, Ayekeh a tué plus de 100 personnes. Chassé des chefs traditionnels. Détruit et incendié des dizaines de bâtiments administratifs et salles de classes.
Libération d’otages
Dans le même temps, le raid de l’armée contre le camp retranché du général ambazonien Ayekeh a permis la libération de 13 otages dont des femmes âgées de 16, 18 et 24 ans. Et, de récupérer un arsenal militaire.
Selon l’armée, ces femmes étaient utilisées comme esclaves sexuelles.
Le corps du défunt a ensuite été transféré par hélicoptère à Kumba, département de la Mémé dans une base militaire pour identification.
Ces dernières semaines, plusieurs chefs et des dizaines de combattants séparatistes qui ont refusé de déposer les armes ont été tués dans les combats par l’armée.
Ceux qui ont accepté de déposer les armes comme prescrit par le Grand Dialogue national (GDN), bénéficient du programme « désarmement, démobilisation et réinsertion » lancé le 30 novembre 2018 par un décret du président Biya.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Je ne serai pas surpris si les Yankees ont donné à l'armée camerounaise les renseignements nécessaires pour cette attaque. C'était pareil je crois avec Savimbi en Angola... Joue pas avec les 'mercains... Quand ils frappent ça tombe (Ooops... Je cherche pas palabres ici dêh... Voyons rions un peu mes frères et sœurs Ivoiriens...)
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