Ghana : Togoland, le leader indépendantiste Papavi rejette les violences et réitère son appel au dialogue
Charles Kudzordzi (ph)
Le leader du groupe indépendantiste Homeland Study Group Foundation (HSGF), Charles Kormi Kudzordzi, connu sous le nom de Papavi, s’est prononcé hier lundi au travers d’une déclaration vidéo adressée aux siens et aux autorités ghanéennes sur les derniers incidents qui ont été enregistrés dans la région de la Volta.
Dans sa déclaration « discours » de quatre minutes dont le lieu n’est pas révélé, Papavi est apparu assis à côté d’une table comme dans un bureau avec un ordinateur portatif en face.
D’un ton calme, Papavi a rejeté toute implication du groupe indépendantiste HSGF dans les récentes violences enregistrées dans certaines parties de la région de la Volta et a déclaré que le Homeland Study Group Foundation est un groupe pacifique ... un groupe épris de paix, un groupe générateur de paix, un groupe pacifique ». Avec un peu de recul, il a rappelé que le groupe avait coopéré avec la sécurité du Ghana après les arrestations de ses partisans et s’était mis à la disposition de la police et des agences de sécurité à plusieurs reprises.
Afin de mettre les choses au clair, Papavi a invité le Ghana a intensifié les enquêtes contre les présumés auteurs des faits et à ne pas seulement « suspecter et arrêter des gens ». Au cas où les efforts du Ghana ne pourraient pas aboutir à investiguer, il a fait la proposition d’une invite à la communauté internationale.
Enfin sur ce qui apparait comme un statuquo dans cette affaire de Togoland ou les différentes parties réagissent en solo, le leader du HSGF a révélé que « j'ai, à deux reprises, écrit au gouvernement du Ghana et au président du parlement pour nous asseoir autours d'une table ronde et discuter de cette question. Aucune attention n'a été accordée à la lettre ».
En lien avec des incidents enregistrés dans la région de la Volta, rappelons que des postes de police ont été attaqués et les principales routes qui donnent accès à la région ont été bloquées le 25 septembre 2020. Ces actions sont imputées aux indépendantistes du Togoland. Qu’antre jours plus tard, c’est-à-dire le 29 septembre, deux mini-bus de la société des transports STC ont été brulés à Ho, la capitale régionale.
Le groupe indépendantiste Homeland Study Group Foundation qui réclame l’indépendance de certaines parties du Ghana le long de la frontière avec le Togo, a proclamé l'indépendance du territoire qu'il appelle le Western Togoland le 16 novembre 2019.
Depuis lors, des poursuites judiciaires initiées par l’Etat ghanéen sont engagées contres des leaders et membres du groupe indépendantistes. De ce lot, figure le leader indépendantiste Papavi qui est rentré en clandestinité voire en exil.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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