Guinée : Massacre du 28 Septembre, 11 ans après les faits, le procès traîne toujours
Dadis Camara, chef de la junte
11 ans après les faits, les victimes et leurs proches réclament encore que justice soit rendue.
Lundi, les autorités guinéennes ont promis un procès pour bientôt du massacre d'opposants au stade de Conakry sans préciser de date.
Impatientes , six organisations de défense des droits humains dont l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre 2009 (AVIPA), Les Mêmes Droits Pour Tous (MDT), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH), ont appelé les autorités à prendre les mesures concrètes pour que le procès puisse débuter dans les meilleurs délais.
Un chargé de communication au ministère de la Justice, Sékou Keïta, a affirmé que le gouvernement avait rempli sa mission de permettre matériellement la tenue du procès.
"C'est maintenant au parquet de Dixinn (quartier de Conakry où se trouve le stade, NDLR) d'organiser le procès", a-t-il ajouté.
Le procureur de Dixinn, Sidi Souleymane Ndiaye, a assuré pour sa part que le procès devait se tenir bientôt dans les locaux de la Cour d'appel de Conakry.
Le 28 septembre 2009, des soldats avaient tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans le stade de Conakry où étaient rassemblés des milliers d'opposants à la candidature à la présidentielle du chef de la junte de l'époque, Moussa Dadis Camara,
Plus de 13 suspects ont été inculpés et 11 d’entre eux renvoyés au procès dont d’actuels et d’anciens responsables de haut niveau. Parmi eux figurent Moussa Dadis Camara actuellement en exil au Burkina Faso.
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