Assimi Goita et le Président de transition Bah Ndaw

 Alors que le pays reste en attente d’une levée des sanctions économiques , la CEDEAO pose encore des zones grises à éclaircir notamment la nomination du colonel Assimi Goita au poste de vice-Président.

La Cédéao n’a pas encore levé ses sanctions sur le Mali, malgré l'investiture du président de la transition, Bah Ndaw et la nomination d’un Premier ministre civil en la personne de l'ex chef de la diplomatie Moctar Ouané.

Comme préoccupation , le poste de vice-Président occupé par Assimi Goita , le chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir le 18 août à Bamako en renversant le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Après avoir rencontré l'envoyé spécial de la Cédéao au Mali Goodluck Jonathan, le président Buhari a indiqué dans un communiqué que, selon M. Jonathan, « les dirigeants militaires (maliens) doivent encore satisfaire à la demande de la Cédeao d'un vice-président civil et préciser son rôle au sein du gouvernement ».

La levée des sanctions économiques imposée au Mali reste alors suspendue.

Le président nigérian a demandé à Goodluck Jonathan de présenter un rapport au président en exercice de la Cédeao, le chef de l'Etat ghanéen Nana Akufo-Addo, qui déterminera les prochaines étapes.

Suite au putsch qui a précipité l’ex Président IBK , la Cédeao, avait vite pris la décision d’imposer un embargo sur les flux commerciaux et financiers avec le Mali mais avait annoncé vendredi qu'elle lèverait ses sanctions après la nomination d’un Premier ministre civil .