Côte d'Ivoire : Libération des proches de Soro, les parents de la crise de 2010-2011 plaident pour que les autres manifestants de rues soient pris en compte
Simone Datté, présidente du COFED et un détenu libéré en avril 2018
Le mercredi dernier, des proches de Guillaume Soro, dont trois (3) députés, placés sous mandat de dépôt, après leur interpellation le 23 décembre dernier à Abidjan, ont été mis en liberté sous conditions.
Cette décision de la justice ivoirienne a été saluée par le Collectif des Femmes et parents des Détenus de la crise post-électorale (COFED) de 2010-2011.
Simone Datté, présidente du COFED, tout en saluant cette décision qui vise à décrisper le climat politique déjà très tendue, plaide aussi pour la libération des autres détenus proches de Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne, en exil en France après son retour manqué le 23 décembre dernier à Abidjan, sous le coup depuis lors à une condamnation par la justice ivoirienne à 20 années de prison pour recel de biens publics, blanchiment de capitaux et tentative de déstabilisation.
Tout comme dans le même ordre d'esprit, de la même nature et du même but, la présidente du COFED, invite instamment les autorités ivoiriennes à étendre cette largesse à toutes les personnes interpellées consécutivement aux manifestations de rue, entamé depuis le 13 août 2020, contre le projet de 3ème mandat de M. Alassane Ouattara.
"Ces personnes en détention suite à ces manifestations ont, de par leurs actes, voulu tout simplement exprimer et faire valoir leurs prérogatives démocratiques. Telles que le leur confère la Constitution ivoirienne. Une raison pour laquelle, le COFED réitère le vœu que le pouvoir accorde une oreille attentive aux sollicitations ci-dessus formulées", a estime Simone Datté.
Outre les détenus de la crise du 3è mandat, le COFED appelle le Chef de l'État à la transcendance. À travers un ultime acte légendaire en faveur des autres détenus de la crise post-électorale, de même portée que l'ordonnance d'amnistie prise le 6 août 2018.
Elle plaide ainsi pour que les membres des ex-FDS (forces de défense et de sécurité Ndlr) et civils encore en détention, emprisonnés suite à la crise post-électorale de 2010-2011 puissent être mis en liberté pour le bonheur de leurs familles respectives.
Enfin, le COFED, tout en sachant gré le Chef de l'État à accorder une diligente à ses préoccupations, a exprimé le vœu de voir la présidentielle se tenir dans un climat de paix et de sérénité.
Jean Chrésus
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Bon retour chez eux à tous ces prisonniers politiques jadis militants du rdr. Une seule leçon à retenir de votre expérience : il est toujours difficile de se libérer d'un pacte avec le diable de sindou.
Le pouvoir a le devoir régalien de protéger la république, les biens et personnes... Les apprenti-déstabilisateurs lèche-culs du moustique seront libérés au conditionnel ou pas mais qu'ils sachent raison gardée. Par ailleurs, pourquoi le moustique lui-même a fui le pays en Décembre sachant bien les plans diaboliques qu'il plannifiait lui et ses affidés... On observe...
Les opposants Ivoiriens sont donc en définitive des trouillards. On vous propose le Félicia pour faire votre meeting mais vous refusez et préférez les petites places ficgayo ou cp1... Mais, je tombe des nues... Pauvres opposants minables... Vous voulez cachez la forêt avec une main... N'avez-vous pas dit que vous êtes majoritaires au pays ? Vous devriez donc remercier le gouvernement de vous permettre de l'exprimer au grand Félicia ou bien ? Bande de sorcières...
Dans un état voyou? Non Simone ne rêve pas, ils ne savent même pas ce que c'est. Ce qu'ils savent c'est la prison ou depecer les opposants, é pi c'est tou...
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