Côte d'Ivoire : Hamed Bakayoko tacle Bédié : « La revanche n'est pas un projet de société, j'attends toujours son projet »
Hamed Bakayoko et Bédié
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le Premier Ministre, Hamed Bakayoko n’a pas été tendre avec le candidat du PDCI-RDA à la présidentielle du 31 octobre 2020, Henri Konan Bédié.
D’abord pour lui, le Sphinx de Daoukro et son mentor (Ndlr Ouattara) n’ont pas le même profil.
« Le président Bédié n’a jamais connu la compétition alors qu’Alassane Ouattara s’est battu toute sa vie : d’abord pour être candidat, puis pour arracher la victoire à Laurent Gbagbo. Ensuite il a un bilan, il a géré ce pays et lui a fait connaître une vraie transformation. Le président Bédié, lui, est le représentant d’un ordre ancien », relève le chef du gouvernement avant tacler l’adversaire politique. « Et puis j’attends toujours son projet, j’attends
son ambition pour la Côte d’Ivoire de demain. Comme je le dis souvent à mes compatriotes : la revanche n’est pas un projet de société. »
Enfin, Hamed Bakayoko invite les candidats à faire campagne en respectant les règles du jeu.
« Il faut que chacun garantisse la sécurité et la liberté de mouvement de tous les candidats. Que chacun puisse promouvoir son projet et sensibiliser les Ivoiriens, que la commission électorale puisse communiquer les résultats avec la contribution de tous les observateurs qui souhaiteraient venir. La Côte d’Ivoire est un pays ouvert et démocratique, nous n’avons rien à cacher », a-t-il lancé.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Soyons un peu serieux. L'opposition ne demande pas plus qu'une Cei neutre et crédible, un C.C crédible et des listes électorales propres nettoyées de tous les étrangers, électorat du rhdp d'alors aujourd'hui rdr, selon son président. Déjà ceux doutaient de la crédibilité du C.C sont désormais convaicus qu'il n'est pas libre et est aux ordres. Le reste le peuple choisira. Sinon à son investiture jamais égalée, il en a parlé.
Projet "Volons des millions à la nation stupide." - se produit quotidiennement.
Le projet s'appelle désobéissance civile... Pouaaaaaahhhhh... Et puis, que peut offrir ou comprendre un vieillard de 86 ans qui n'avait rien compris pour commencer quand il gouvernait comme un roi dictateur ? On observe...
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