Côte d'Ivoire : EDS persiste et signe qu'Alassane Ouattara ne peut être candidat, Ouegnin interpelle le Conseil constitutionnel
La plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), dirigée par Georges Armand Ouégnin, a, à l'instar de GPS de Guillaume Soro et du PDCI de Bédié interpellé le Conseil constitutionnel sur la candidature du chef de l'État Alassane Ouattara.
La candidature d'Alassane Ouattara, candidat au compte du RHDP, Parti présidentiel, ce, après le décès d'Amadou Gon Coulibaly, continue d'être au centre des débats surtout à moins de deux moins de la prochaine élection présidentielle.
Georges Armand Ouégnin, président du parti qui a déposé, à son initiative, une candidature de Laurent Gbagbo pour la présidentielle sans que ce dernier l'ait, à en croire sa défense, demandé, dans une lettre parvenue à KOACI a interpellé Amadou Koné, président du Conseil constitutionnel sur la candidature d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle d'octobre prochain.
Selon Toussaint Dako Zahui, vice-président de EDS chargé des affaires juridiques qui fait au nom de sa plateforme une réclamation en invalidation de la candidature d'Alassane Ouattara, premier candidat à avoir déposé ses dossiers, viole la règle constitutionnelle de la limitation des mandats présidentiels autorisés, parce que le chef de l'État a, selon le juriste effectué un premier mandat présidentiel de 2010 à 2015, puis a entrepris un second mandat à partir d’octobre 2015 qui s’achèvera le 31 octobre prochain.
"Dans ces conditions, sa nouvelle candidature qui pourrait le conduire à effectuer un « éventuel » troisième mandat présidentiel, vient en violation des dispositions constitutionnelles constantes, qui de 2000 à 2020, limitent à deux le nombre de mandats présidentiels autorisés", explique Toussaint Dako.
Le juriste s'appuie sur les dispositions constitutionnelles qui font obstacle à la candidature de Monsieur Alassane Ouattara notamment l’article 35-1 de la Constitution du 1er août 2000 et que ce texte, continue selon le juriste de régir les conditions d’éligibilité à la présidence de la République d’octobre 2020 par l’effet de l’article 183 de la Constitution du 8 novembre 2016 qui dispose : « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ».
Le juriste poursuit pour dire que l’article 55-1 de la Constitution du 8 novembre 2016 qui dispose : «Le Président de la République est élu au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois» reprend mot à mot l’interdiction d’un troisième mandat présidentiel, tel que prescrite à l’article 35-1 de la précédente constitution et que cette disposition confirme, par delà le changement constitutionnel opéré en 2016, la volonté constante du constituant Ivoirien, de maintenir sans discontinuité la règle de la limitation à deux(2), le nombre des mandats présidentiels autorisés depuis le 1er août 2000.
Si Me Dako justifie que la constitution du 8 novembre 2016 n’a, ni dans son texte, ni ailleurs, prévu d’exception à la règle des deux mandats autorisés, mais a bien au contraire, doublement réaffirmé à travers les articles 55-1 et 183, l’application continue de la règle limitant à deux(2) les mandats présidentiels autorisés, il précise enfin que l’article 179 de la Constitution du 8 novembre 2016 prévoit que « le Président de la République en exercice à la date de la promulgation de la présente Constitution, nomme le vice-président de la République… et met fin à ses fonctions ».
Par sa démonstration Me Dako martèle que la Plateforme politique EDS considère que toute lecture ou interprétation contraire des dispositions citées en référence, serait non seulement hors-du-droit, mais également non conforme à la réalité sociopolitique pratique depuis 2016, qui confirment le non-effacement(ou la non remise des compteurs à zéro) de la législation antérieure à la Constitution de 2016.
C'est pour cette raison que EDS invite le conseil constitutionnel à déclarer inéligible le candidat Alassane Ouattara au regard des articles 35-1 de la Constitution du 1er août 2000, 55-1 ; 179 et 183 de la Constitution du 8 novembre 2016, le procéder au rejet de ladite candidature pour non-conformité à la Constitution.
Reste à savoir si cette requête de EDS trouvera échos favorable devant les juges de l'institution chargée de proclamer le 16 septembre prochain la liste des candidats qui seront définitivement retenus pour la prochaine élection présidentielle au pays.
Jean Chresus
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Fait très divers... Je ne savais pas que cet aboyeur et lèche "poop" de gbagba était un constitutionaliste... Faut commencer d'abord par nous dire comment et pourquoi vous déposez la candidature d'un individu qui ne vous a même pas envoyé... gbagba cherche son passeport pour aller aux Caraïbes très très très loin de la vipère simone... Il a si peur d'elle car sa piqûre l'a envoyé chez Bensouda... Voyons... Souriez un peu... On choisit un PR bientôt dans 7 semaines... Ou bien ?
Bacongo le constitutionnaliste dit quoi à propos du 3ème mandat de Dramane Ouattara ?
@Peace, un peu de dignité, un peu de constance, un peu de franchise, SVP. N'est-ce pas vous qui brailliez ici-même il y a plusieurs mois, que Ouattara "n'est pas comme Gbagba (sic), c'est un homme de parole qui fait ce qu'il dit" ? Et qu'en conséquence, il avait affirmé n'être pas intéressé par un 3ème mandat et qu'on pouvait lui faire confiance ? Vous avez déjà oublié vos écrits ? Qu'est-ce qui n'a pas marché, pour qu'aujourd'hui, vous souteniez un candidature manifestement illégale ? Vous êtes donc, disposé à TOUT accepter, dès lors que c'est Ouattara qui le veut, qui le pense, qui le dit ? Désespérant de constater un tel suivisme !
la cour constitutionnelle dit quoi à propos de ce premier mandat de la 3e république? c'est ce qui nous importe. Vos niaiseries là ne regardent que vous et on s'en branle.
Ils ont raison, ils sont dans leurs droits, reste à savoir si c'est c'est recevable.
Cessez de plaisanter ..Si le President sortant n'est pas retenu, c'est que le RHDP n'aura pas de candidat aux élections puisqu’il n'existe pas de "joueur remplaçant" comme au Foot..... Ce qui est IMPOSSIBLE
Les utopistes persistent...la caravane du développement avance
Si tu as au moins un village comme moi, il faudra faire un tour là-bas de tps en tps et tu verras si notre pays EMERGE , FLOTTE ou IMMERGE..
Camarade @Pourfendeur, tu me fais un vrai faux procès là... Je n'ai d'or que ma constance et indépendance... J'ai toujours salué et souhaité le retrait de Ouattara (ainsi que Bédié et gbagba) de notre vie politique. J'étais parmi les premiers qui ont salué la décision de Ouattara du 5 mars. C'est un fait et dans les archives. Récemment, pour le revirement j'ai dit clairement que je déplorais cela et aurait souhaité une autre personne. Je m'interrogeais pour savoir n'y-a-t-il pas d'autres personnes dans ce grand parti ? Même interrogation aussi pour Bédié et le PDCI... Ceci dit, j'ai toujours martelé aussi que Ouattara n'est pas inéligible et j'ai longuement opiné là-dessus de tout temps. Je le disais l'an dernier ici même. J'ai souhaité qu'il ne soit pas candidat pas parce qu'il est inéligible mais pour nous faire avancer vers de nouvelles générations. Nous sommes dans une situation imparfaite avec Ouattara, Bédié et gbagba toujours présents et candidats potentiels. Je reste adepte de la REALPOLITIK mais je reste CONSTANT et INDÉPENDANT. Et je l'assume... Bien à toi... Essayons d'avancer toi et moi...
Camarade @Pourfendeur, je te sais adepte fidèle de la case divisée bleue, dis-moi, trouves-tu normal que koudou gbagba soit candidat déclaré aux élections ? N'avez-vous pas d'autres personnes comme Assoa Adou ou consorts pour vous représenter ? Réponds moi franchement...
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