Côte d'Ivoire: Bouaké, à deux mois de la présidentielle, les ex-combattants font une mise au point
Koné Soilifo délégué de Dabakala dimanche à Bouaké (ph KOACI)
Contrairement aux dires de Ouattara Issouf alias Diablo, ex-combattant et vice président du CIDP, faisant état du désaccord des ex-combattants sur la candidature du président Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 31 octobre prochain dans un média, l'association des ex-Combattants de Côte d'Ivoire, avec pour président Aboudou Diakité, a réagi sur les propos jugés « diffamatoires
à l'encontre du chef de l'État et du gouvernement », tenus par Diablo.
Au cours d'un point de presse organisé ce dimanche 30 août à Bouaké comme constaté sur place par KOACI, des membres de l'association des ex-combattants de Côte d'Ivoire, conduits par Koné Soilifo, délégué de Dabakala, ont fait une mise au point sur lesdits propos. « C'est le lieu d'affirmer aux yeux du monde entier, de la communauté nationale et internationale que nous les ex-combattants de Côte d'Ivoire, ne nous reconnaissons nullement dans ces propos lapidaires et incendiaires de cet individu qui ne représente que son ombre au sein des ex-combattants.» a précisé Koné Soilifo.
Avec 6887 membres, les ex-combattants au cours de ce point de presse à travers leur porte parole, disent s'inscrire désormais sur la voie du dialogue et de la paix et d'indiquer que « nous prenons l'engagement devant les autorités que quiconque entravera la paix sera livré aux forces compétentes », tout en faisant savoir que « vu la célérité de la stabilisation du pays, l'amélioration du climat des affaires et les investissements massifs dans les domaines des routes, électricité, eau, éducation, santé, agriculture entre autres, pour la circonstance, nous les ex-combattants soutenons totalement la candidature du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême du 1er mandat de la 3ème République.»
Au terme de cette mise au point, le délégué de Dabakala a prié le chef de l'État afin qu'il jette un regard sur les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les ex-combattants et a émis le souhait de voir leur président Aboudou Diakité remis en liberté.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
Infos à la une
Le contraire aurait étonné. Une rébellion est l'essence même du contraire de la loi. Le peuple de Côte d'ivoire se bat et ira jusqu'au bout pour le respect des lois de ce pays car sans loi il n'y a pas de société. Alors si les enfants du nord qui ont porté la violence de 2002 persistent encore dans cette erreur les autres communautés aviseront car l'homme naît dans la violence mais les lois de la société l'éduquent à ne être violent. Que Dieu nous aide à se comprendre.
Avec ces reactions, comment nous peuple africains pourrons nous sortir du ridicule !? 1/ Un administré qui quémande ses droits à celui qu'il a lui même élu 2/ Un administré qui corrompt publiquement son président ( jeter un regard au vu de leur prise de position) 3/ Et ça se dit combattre pour la liberté, le comble du ridicule. Et comment ne serions nous pas Esclave d'autres peuple !? C'est avec ces diableries, le Vivre ensemble est un Slogan torche cul...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire