Côte d'Ivoire : Réforme du code de procédure pénale, une organisation s'engage à le vulgariser auprès des populations
Le 27 décembre 2018 dernier, le code de procédure pénale a été réformé par les autorités judiciaires.
Cette réforme est intervenue après un plaidoyer de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT CI), une Organisation Non Gouvernementale (ONG) de promotion et de protection des droits de l’Homme travaille à la prévention de la torture et des mauvais traitements, auprès des autorités judiciaires.
Le nouveau code de procédure pénale adopté, étant méconnu de la grande partie des populations, il fallait un renforcement des capacités des acteurs judiciaires (magistrats, greffiers) de la part du Ministère de la justice et des droits de l’Homme et des ONG.
Les populations qui n'ont n’ont pas pu bénéficier d’une formation et d’une sensibilisation alors que c’est à elles que s’applique le nouveau code de procédure pénale, l’ACAT CI, en vue de faire connaitre ces dispositions aux populations ivoiriennes, a lancé avec le soutien financier de l’Ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire le projet « vulgariser les dispositions du nouveau code de procédure pénale auprès des populations de Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Man ».
Ce jeudi 13 août 2020, à Cocody s'est tenue une conférence de presse en vue de communiquer sur ce projet et permettre aux populations de faire connaissance avec le projet qui va s’exécuter dans quatre (4) zones du pays à savoir Bondoukou à l’est, Bouaké au centre, Korhogo au nord et Man à l’ouest, comme constaté sur place par KOACI.
Vulgariser les dispositions du nouveau code de procédure pénale en matière de garde à vue et de détention préventive, était l'objectif principal de ce rendez-vous avec la presse.
Il s’agissait pour les initiateurs de ce projet particulièrement de faire connaitre les innovations du nouveau code de procédure pénale en matière de garde à vue et de détention préventive. Et cela, par la formation et la sensibilisation des acteurs ci-dessus ciblés afin de réduire les éventuels abus liés à la conduite des procédures judiciaires à l’endroit des justiciables.
Enfin, notons qu'au terme des cinq (5) mois d’exécution du projet, ce seront deux cents (200) leaders communautaires qui seront formés, cent (100) personnes qui seront juridiquement conseillées, quatre (4) séances de sensibilisation à l’endroit des élèves et étudiants des localités concernées par le projet.
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