Michel Larive 

Michel Larive député français, connu pour être proche du camp de Laurent Ggagbo, a interpellé le Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian, sur la position de la France dans le dossier ivoirien.

Dans une question écrite au gouvernement, le parlementaire membre de la France insoumise (extrême gauche, ndlr), a abordé la candidature d’Alassane Ouattara qui selon lui, est au mépris des règles électorales posées par la constitution ivoirienne.

Il relève également le cas de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo dont le retour au pays est, selon lui, compliqué, suite à sa condamnation à 20 ans de prison dans le cadre de l’affaire de la casse de la BCEAO lors de la crise post-électorale de 2010-2011.

Monsieur Larive a également interpellé le chef de la diplomatie française sur le risque d’une nouvelle crise démocratique en Côte d’Ivoire.

« Dans ce contexte, je m’interroge, dans un premier temps, sur la position diplomatique Française », indique-t-il, avant de rappeler que : en mars dernier, lorsque Ouattara avait annoncé son retrait de la course à la présidentielle, son homologue Emmanuel Macron, avait salué une « décision historique », digne d’un « homme de parole et d’homme d’Etat. ».

« Quelles sont les intentions du gouvernement et de M. le Président de la République à l’aune de ce retournement de situation ? Puis, dans un deuxième temps, je souhaiterais connaitre l’avis du ministre sur les alertes des différentes oppositions politiques ivoiriennes concernant la partialité du scrutin à venir et concernant le retour de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. (...) Face au risque d’une nouvelle crise électorale et démocratique en Côte d’Ivoire, quelle est la position de la France aujourd’hui dans le dossier ivoirien ? », interroge le député de l’Ariège.

Selon nos informations, en raison du contexte de force majeure survenu après la soudaine disparition du candidat désigné du RHDP à deux mois de la Présidentielle, la France, à l'image des principaux Pays partenaires de la Côte d'Ivoire, s'est vue être rassurée d'apprendre qu'Alassane Ouattara, qui s'était projeté dans une nouvelle vie, allait prendre sur lui pour se porter candidat en vue de former un nouveau poulain pour 2025, en cas de validation de sa candidature par le Conseil Constitutionnel et de victoire dans les urnes en octobre prochain.

Donatien Kautcha, Abidjan