Serge Bri et ses amis du MOPEN (ph KOACI)

Depuis le jeudi dernier, la dernière réunion du Conseil national de sécurité a autorisé l'ouverture des boîtes de nuit et bars. C'est désormais chose fait puisque depuis quelques jours, ces établissements de nuit sont ouverts.

Le MOPEN salue cette action du Gouvernement et décide de prendre ses responsabilités en prolongeant la sensibilisation des établissements de nuit. Son Président, Serge Bri, l'a signifié à la presse cet après-midi.

«Il nous incombe dès a présent à nous tenanciers de boîtes de nuit, bars à faire preuve de responsabilité devant l'histoire. Il nous appartient désormais de prolonger la sensibilisation de façon accrue dans nos établissements à travers le respect strict des mesures éditées par le Conseil national de sécurité, » a déclaré, Serge Bri, Président du MOPEN.

Selon lui cette crise donne l'occasion à l'organisation qu'il préside de poursuivre le chantier de la professionnalisation des établissements afin qu'ils soient fiables.

Plusieurs mesures ont été arrêtées par le MOPEN au cours de ce redémarrage des activités des bars et boites de nuit, pour garantir un meilleur suivi de la lutte contre la COVID-19.

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Il s'agit entre autres, de l'obligation du port d'un masque pour tout le personnel ainsi que pour les clients, la limitation par salon de 6 personnes maximum au lieu de 12, l'interdiction de danser sur la piste de danse, la réduction du nombre à 200 personnes maximum pour les grands espaces.

Souleymane Koné, Vice-président appelle à la responsabilité des membres du MOPEN dans le respect des mesures barrières pour éviter la fermeture de leur établissement.

"Les établissements qui ne respectent pas les mesures éditées seront fermés systématiquement," a prévenu, le Vice-président.

Sur les 500 établissements de nuit que compte le MOPEN seulement 100 ont eu la chance de rouvrir. Souleymane Koné a annoncé que des pourparlers sont en cours avec les propriétaires des établissements encore fermés en vue de leur permettre de rouvrir.

Il a enfin rassuré les membres du MOPEN que les discussions avec les autorités sont en bonne voie pour leur indemnisation.

"Des subventions nous serons allouées pour supporter les arriérés et un fonds est prévu pour soutenir nos activités," a conclu, Souleymane Koné.

Comme rappelé par le Secrétaire général du Mouvement, les 500 établissements de nuit répertoriés faisaient un chiffre d'affaires mensuel de 6 milliards de FCFA avant la survenue de la crise liée à la pandémie de la COVID-19 .

Wassimagnon