Hérode Séry, président du Cri du peuple à Yopougon (Ph KOACI)

Le chef de l'Etat Alassane Ouattara avait le mars dernier devant le congrès pris l'engagement de ne plus briguer un troisième mandat et passer la main à la "nouvelle génération".

Sauf que le décès inattendu de l'ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a rebattu les cartes au sein du Parti présidentiel.

Au lendemain de la mort de Gon, plusieurs élus et cadres du RHDP ont appelé Ouattara à rempiler pour un troisième mandat ce, face à un cas de force majeure.

La décision de Ouattara attendue dans les prochains jours, à Yopougon ce dimanche, des jeunes du mouvement le "Cri du Peuple", ont appelé le chef de l'Etat Alassane Ouattara à rester fidèle à son engagement pris devant les deux chambres du congrès en mars dernier.

Pour Hérode Séry, président du "Cri du Peuple", le de la République doit rester fidèle à son engagement, à demeurer ferme et inébranlable face à la forte pression des militants du RHDP de nature à l'induire en erreur face à l'histoire. 

"Si certains cadres du RHDP n'ont rien appris durant 10 ans de gestion des affaires publiques, qu'ils arrêtent cet aveu d'impuissance. Car nous estimons qu'il y a des compétences qui peuvent défendre valablement les couleurs de cette organisation politique. Aussi, briguer un 3ème mandat est un projet anticonstitutionnel vous en êtes très bien conscient Monsieur le Président" a fait savoir Hérode Séry, président du "Cri du Peuple".

Enfin le premier responsable du "Cri du Peuple" a demandé au chef de l'Etat de rouvrir le dialogue politique avec l'opposition sur la question des réformes de la commission électorale indépendante (CEI) et de laisser aux partis de l'opposition et à la société civile la latitude de choisir leurs différents représentants au sein de cette machine électorale. 

Jean Chrésus