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L’armée camerounaise a annoncé ce samedi avoir tué 5 jihadistes du groupe Etat islamique en Afrique de l’ouest (ex-Boko Haram). 

Les « violents » combats se sont déroulés dans le Mayo-Moskota région de l’Extrême-Nord ce 25 juillet 2020.

« Ce jour 25 juillet 2020, une équipe commando de nos forces défense, des éléments du Bir détachés pour l’opération Alpha a eu un accrochage particulièrement violent avec les terroristes de Boko Haram au pied des monts Mandaras non loin de la localité de Gouzda Vreket », annonce le colonel Cyrille Atonfack chef de la division communication du ministère de la défense.

Il ajoute que le bilan fait état de 5 combattants de Boko Haram « neutralisés ». Aucune perte n’est à déplorer dans les rangs des forces camerounaises, précise Cyrille Atonfack.

Outre la neutralisation de cinq combattants de Boko Haram, la saisie d’une importante logistique de guerre a été annoncée.

Selon le chef de la communication du ministère de la défense, l’intervention des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR-unité d’élite de l’armée camerounaise) a permis d’éviter un bain de sang que préparaient les jihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest.

L’enthousiasme autour de ce succès militaire est atténué par le drame qui a frappé l’armée camerounaise cette fin de semaine.

En effet, 4 soldats du BIR sont décédés et deux autres gravement blessés jeudi, à la suite de violentes pluies dans le canton Moskota. Le véhicule dans lequel ils se trouvaient a été emporté par des eaux d’une pluie diluvienne qui s’était abattue plus tôt sur l’ensemble du département du Mayo-Tsanaga.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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