Cedeao : ECO, stimulant du Nigeria pour francophones et anglophones
Geoffrey Onyeama et Jean-Claude Brou, au milieu (ph)
Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a rassuré qu’il n'y a pas de division au sein de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) entre les pays anglophones et francophones dans leurs efforts de la concrétisation de l’ECO, la monnaie unique pour la sous-région.
Après les dernières sorties des uns et des autres sur le projet de la monnaie unique, les chefs d'État de la CEDEAO devront se réunir pour discuter des questions vitales pour l'adoption de l’ECO.
Onyeama a fait part de sa conviction pour une homogénéité de la sous-région le 25 juin dernier après une réunion avec le ministre nigérian des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Mme Zainab Ahmed, et le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou.
Il a assuré que les chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO devront se retrouver pour s'assurer que tous les États membres sont sur la même longueur d'onde pour le projet monétaire mais aussi pour dissiper la perception d’une division.
Pour sa part, le président de la commission de la CEDEAO a déclaré que la communauté fait de son mieux pour faire avancer le processus et que « nous continuons à travailler collectivement tous ensemble afin de pouvoir atteindre nos objectifs fixés ».
De son côté, le ministre nigérian des Finances a relevé que l'incapacité à répondre aux critères de convergence est responsable du retard dans la concrétisation de la monnaie unique régionale.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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