Côte d'Ivoire : Issiaka Diaby et le Collectif des victimes interpellent les autorités sur leur «devoir d'exécuter dans l'immédiat le mandat d'arrêt émis par la CPI contre Simone Gbagbo »
Issiaka Diaby
Issiaka Diaby, Président du Collectif des victimes de Côte d'Ivoire (CVCI) continue de dénoncer la décision du 28 mai 2020 de la Chambre d’Appel de la Cour Pénale Internationale qui allège les conditions de détention de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, alors qu’un appel a été interjeté par le bureau du procureur devant la même Chambre d’Appel de la Cour contre la décision prononçant acquittement de l'ancien Président ivoirien et son ministre de la jeunesse.
Au cours d'une conférence publique, le Président du CVCI a annoncé aujourd'hui en présence de plusieurs victimes que si Laurent Gbagbo et Charles blé Goudé foulaient le sol ivoirien ou l'Afrique du Sud avant la fin de la procédure d’appel, ils ne seront plus remis à la CPI par ces deux pays, dans la perspective de la suite du procès.
«La Cour Pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Omar Al-Bachir, et en Juin 2015 ce dernier était en visite à Johannesburg en Afrique du Sud, Etat qui, par principe avait le devoir de l’arrêter. Malheureusement, à travers des manœuvres politiques savamment orchestrées, l’Afrique du Sud a failli à ses obligations vis-à-vis de la Cour Pénale Internationale en s’opposant farouchement à l’exécution dudit mandat d’arrêt. La Cour Pénale Internationale a délivré un mandat d’arrêt contre Madame Simone Gbagbo, il y a déjà plusieurs années. La Côte d’Ivoire, à travers son Président de la République et son gouvernement, a pris la décision de ne pas la livrer à la CPI et a soutenu que la Côte d’Ivoire n’y enverrait plus aucun autre citoyen, » s'est justifiė, Issiaka Diaby.
Il estime que cette situation blâmable matérialise l’inéligibilité de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique Sud pour accueillir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur leur sol.
«Par conséquent exclut d’office ces deux Pays réfractaires de la liste des 123 Etats parties, éventuels destination de ces accusées, le CVCI, exige de la Cour Pénale Internationale une stricte évaluation de la qualité de coopération des Etats parties qui seront proposés et surtout en privilégiant ceux dont les représentations diplomatiques sont installées sur le sol Ivoirien, » a ajouté, M. Diaby.
Selon lui, vu la dissidence de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire contre les actions de la Cour Pénale Internationale, l’éventuelle désignation de ces deux Etats parties pour accueillir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en exécution de la décision du 28 Mai 2020 de la chambre d’Appel de la CPI, constitue aujourd’hui des inquiétudes au sein des communautés des victimes en Côte d’Ivoire.
Le CVCI estime que ni le Président de la République Alassane Ouattara, ni son gouvernement ne peuvent et ne doivent s’immiscer dans cette affaire de justice pendante devant la CPI, surtout en choisissant un camp contre l’autre, consistant à rencontrer des partisans et/ou proches immédiats de Laurent Gbagbo et Charles Blé GOUDE et pire en ignorant même l’existence des victimes de ces derniers.
Le Collectif « exige » dès aujourd’hui de la Côte d’Ivoire son retour à des valeurs primordiales caractérisant un Etat de droits respectueux de ses engagements, l’interpelle sur son devoir d’exécuter dans l’immédiat le mandat d’arrêt émis par la CPI contre Simone Gbagbo et sur son obligation de renoncer à sa déclaration faisant état de ce qu’il n’enverra plus de citoyens à la Cour Pénale Internationale.
«C’est seulement après avoir réglé ce contentieux, que la Côte d’Ivoire, en sa qualité d’Etat partie au statut de Rome sera certainement accepté par les victimes et par principe par la CPI comme éventuelle destination de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudė dans le cadre de l’exécution de la décision du 28 Mai 2020 de la chambre d’Appel de la CPI, » a expliqué, le Président du CVCI.
Il soutient que face à la récurrence des injures, d’intimidations et de menaces divers contre les victimes, des membres dirigeants de leur association et particulièrement des témoins du Procureur de la CPI, le CVCI décide donc ce jour de saisir la justice, pour éviter toutes situations regrettables de se produire.
Le CVCI annonce que depuis le 01 juin 2020, il a porté des préoccupations et formulé des oppositions adressées à des institutions étatiques Ivoiriennes et internationales.
«Si dans un délai raisonnable, des solutions et des règlements favorables aux respects des droits des victimes ne sont acquises, les victimes et le CVCI se réservent le droit d’organiser des manifestations publiques ciblant lesdites Institutions Nationales et internationales. Sans l’exécution du mandat d’arrêt émis par la CPI contre Simone Gbagbo et sans le renoncement de l’Etat de Côte d’Ivoire à sa déclaration faisant état de ce qu’il n’enverra plus de citoyens à la Cour Pénale Internationale. Si l’Etat de Côte d’Ivoire et la CPI envisageaient l’éventualité des entrées de Laurent Gbagbo et Charles blé GOUDE sur le sol Ivoirien, 2.000 victimes sont mobilisées pour réserver à ces derniers un accueil à la dimension de l’image qu’ils ont au sein des communautés des victimes de leurs violences électorales d’octobre 2000 jusqu’à la crise post électorale de 2010-2011, ».
Telles sont les conditions que posent le Collectif aux autorités ivoiriennes avant que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne foulent le territoire.
Wassimagnon
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Toi Diaby si tu connaissais la honte il ya longtemps tu serrai rentrée dans ta coquille .tu a pue apporter qu'elle preuve a la CPI lors de l'audience ? Zéro et c'est ici tu a bouche ? Il faut envoyer tes 2000 victimes le jour de l'arrivée du Woody ns ont va mobilisé 2.000.000 de personnes a l'aéroport . tellement sa sera du jamais vu même tes sois disant victimes même vont être confondue a ses partisans
Voici des agoutis qui vont fuir la cote d'ivoire au soir du 31 octobre 2020.
Ce monsieur ne va pas bien, je crois avoir des problèmes liés à des troubles psychiques. Vas voir un psychologue pendant qu'il est encore temps. Ça risque de péter un jour grave.
C'est normal qu'il y ai réparation si des victimes sont identifiées. Sur ce point je suis totalement en phase avec l'activisme de Mr Diaby. Par contre ce que je ne comprends pas, c'est sa focalisation obsessionnelle de voir Messieurs Gbagbo et Blé Goude être condamnés. Quand bien même que ceux-ci ont eu un procès ouvert avec la participation de dizaine de présumées victimes. Si Mr Diaby tient tant à ce que justice soit rendue pourquoi ne demande t'il pas à la procureur de s'appesantir sur l'autre camps. A savoir celui de Soro et son Mentor Dramane? Ou bien dans la compréhension de Mr Diaby il ne peut y avoir de coupable que dans un seul camps???
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