Le débarcadère de Locodjro dans la commune d’Attécoubé

Grosses inquiétudes des mareyeuses et transformatrices de poisson, du débarcadère de Locodjro dans la commune d’Attécoubé.

Selon les informations recueillies sur place, des y sèment le désordre perturbant les activités. Les opératrices économiques ont du mal à travailler dans la quiétude depuis un bon moment.

Elles lancent un appel auprès des autorités afin que les activités qui peinent à décoller reprennent et surtout la quiétude totale.

Construit sur les bords de la lagune Ebrié, le débarcadère de Locodjro, baptisé « Point de débarquement aménagé Mohammed VI », traduit l’engagement du gouvernement ivoirien à promouvoir l’activité de la pêche. L’objectif était de porter la production halieutique nationale à 317 000 tonnes de poisson de 2017 à 2020.

Bâtie sur une superficie de 1,4 hectare, l’infrastructure comporte une plateforme de 3000 m2, une passerelle de 30 mètres linéaires et deux pontons pour l’accostage des pirogues. Elle comprend six bâtiments, dont deux dédiés au fumage, avec des fours et des espaces pour la découpe et le stockage de poisson fumé. A cela s’ajoutent un bâtiment de froid, deux bâtiments dédiés à la vente et un bâtiment social comportant une salle polyvalente, une antenne médicale et une garderie d’enfants.

Le débarcadère de Locodjro, d’une capacité de 20 000 tonnes supplémentaires pour le marché abidjanais, vient apporter une solution durable en termes d’amélioration des conditions de vie et de travail d’environ 5 000 personnes, dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses.

L’ouvrage, d’un coût d’environ 3 milliards de FCFA, est le fruit de la coopération ivoiro-marocaine. 

Donatien Kautcha, Abidjan