Kanté ici en octobre 2018 à Abidjan

Elles avaient manifesté en janvier 2019 après l'annonce en de l’acquittement, aujourd’hui, elles prennent acte de la décision d'allégement des conditions de détention de Laurent Gbagbo, dont il est ce jour fêté les 75 ans, et Charles Blé Goudé prises par la Cour Pénale Internationale (CPI), mais réclament de l'argent.

A travers Lassina Kanté, son Président, via un communiqué transmis à KOACI, la Confédération des Organisations de Victimes de la Crise Ivoirienne (COVICI) du camp de l'ancien régime, annonce réitérer sa confiance en la CPI dont elle attend d’elle qu'elle établisse «sans ambage la responsabilité des auteurs des violations » et garantisse des réparations aux personnes et aux communautés victimes de violations.»

En ce sens, elle « demande au fonds au profit des victimes le démarrage rapide de ces (des, ndlr) programmes d’assistance aux victimes ivoiriennes afin de soulager les nombreuses victimes qui ploient sous le poids des conséquences des préjudices subis.».

Par ailleurs, la COVICI, qui appelle à la Paix et à la confiance en la justice pour le réglement de tous les différents liés à cette époque, dit ne faire « aucune fixation sur tel ou tel présumé auteur de violations et atteintes commises en Côte d’Ivoire lors de la crise post-électorale de 2010 » mais « espère voir comparaître devant la Cour Pénale Internationale d’autres présumés auteurs afin que soit sue la vérité sur les atrocités et les modalités de réparation des victimes.»

Amy Touré