Côte d'Ivoire : Sous les « hautes tensions de la mort» , à Yopougon-Azito des vies dans l'insouciance
Habitations sous des lignes hautes tensions à Yopougon Azito (Ph KOACI)
Au milieu de toutes ses hautes tensions, des habitations de fortune pour la plupart.
Des enfants qui jouent, des femmes qui exercent des commerces, des maquis en pleine activité sous ces lignes de hautes tensions, voilà ce à quoi on assiste au quotidien dans cette bourgade qui ne devait normalement plus exister.
Ici, c'est le chemin de l’évacuation de l’énergie électrique produite par la centrale thermique d'Azito conduite par les lignes de hautes tensions reliant la centrale thermique au poste haute tension Pk 24 sur l’autoroute du Nord, y compris l’entrée en coupure au poste source d’Azito.
C'est sous ces lignes d'une dangerosité hors normes que vivent, dans l'insouciance des âmes qui tutoient chaque jour le pire.
De la prise de conscience d'un danger permanent à la triste réalité d'un quotidien qui rime avec la galère, ces habitants qui louent souvent ces habitations de leurs bourses pour survivre à la dureté de la vie, n'ont pas d'autre choix, nous signalent-ils.
Ce jour, au cours de notre reportage, Dame Stéphanie Ahou, la gorge nouée, avec beaucoup d'hésitation, nous prenant pour des agents du ministère de la construction, et ce, après l'avoir rassuré, nous raconte le quotidien d'une vie qui côtoie la mort au quotidien.
"Il n'y a pas longtemps qu'un enfant, sa mère sont morts ici électrocuté. L'enfant jouait avec ses amis quand leur ballon est tombé dans une flaque d'eau. Voulant sortir le ballon de là, l'enfant qui ne savait pas qu'un fil de courant tiré de manière anarchique était à découvert dans la flaque. Pendant qu'il était en train d'être électrocuté, ses amis ont appelé sa mère. Cette dernière croyant à une crise d'épilepsie de son fils voulant le soulever a été aussi électrocuté. En une journée enfant et maman sont décédés", lâche dame Stéphanie Ahou.
Sous ces "hautes tensions de la mort", les quartiers de fortune de Yopougon comme "Kpimbli", "Niangon continue" et "Azito ferme" tutoient chaque jour le pire.
Jean Chrésus
Infos à la une
n'est il pas mieux d'aller vivre au village , que forcé rester a Abidjan dans ces conditions .Koaci vient vous voir vous pensez que c'est la constrution donc si on vient vous dire de quitter vous allez refuser. ca sera la meme histoire que l'aeroport et quand y'aura un drame on dira c'est la faute de l'etat Abidjan est pas forcé et la vie est moins cher dans l'interieur , moi j'ai des amies qui font attiéké elles ont leurs champs au village a tiebissou et font attiéké a babi elle ss'en sortent bien.abidjan est pas forcé vraiment
ça c'est une question que tu devrais poser à tes parents maliens et guinéens qui ont suivi le mikochi pour venir voir la CI. Kô je m'appelle Jordan! Depuis quand un malien s'appelle jordan? Vos noms si ce n'est pas moussa, c'est joe bleck ou bien ji,,y ou bien l'américan! Bandécon!
Voyez le maire RHDP unifié ou RDR momifié c'est lui qui a installé ces gens. Il a encaissé le jeton.
Cette zone sera VISIBLE lorsqu'il y aura un désastre. Pour le moment elle est inconnue par le gouvernement et ses tentacules Mafieux.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire