Côte d'Ivoire : Incendie de Industrap, des employés donnent les raisons de la mort de leur collègue dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mai 2020
L'incendie survenu dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mai 2020 dans l'usine Industrap spécialisée dans la fabrication de peinture et qui a causé la mort à un employé, révélé par KOACI (voir article associé, ndlr), livre ses secrets.
Plus de dix jours après ce malheur incident des employés de l'usine délient leur langue. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, deux journaliers donnent les raisons de la mort de leur collègue et dénoncent les pratiques de leurs employeurs.
Si le jour de l'incendie, les employés étaient enfermés à l'intérieur de l'entreprise, Konan Sylvain, agent journalier affirme que chaque jour les employés y sont enfermés et sont libérés le lendemain matin à 7 heures.
«Notre collègue est décédé parce que le chef nous avait enfermé dans l'usine et il est parti à la maison avec la clé. Le collège n'a pas pu sortir quand l'incendie s'est déclenché puisque la porte était fermée.», a déploré, Konan Sylvain.
Enfermés à l'intérieur de l'entreprise, deux employés ont été surpris le jour des faits par l'explosion d'un transformateur survenue à la suite d'une coupure d'électricité.
«Le travail commence à Industrap à partir de 6 heures tous les matins. Nous travaillons de jour comme de nuit. La nuit quand nous rentrons dans l'usine, le portail est fermé, on ne peut plus sortir. L'accident s'est produit pendant une coupure du courant. La Cour de l'entreprise était inondée. Quand l’électricité a été rétablie, le collègue n'a pu s'échapper et il est tombé dans l'eau, » a précisé, Irié Bi Yves, journalier.
Pour rappeler l'incendie d'Industrap a occasionné mort d'un employé, un autre est sorti avec des blessures.
Wassimagnon
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Il y a la un crime si c est avere et le chef devrait etre poursuivi
Voilà encore que le malheur des ivoiriens n'en fini pas. La Côte d'ivoire est devenue un lieu où l'esprit du mal à érigé son quartier.
Décidément, ces pratiques consistant à enfermer les travailleurs dans les usines par les propriétaires libanais ne peuvent pas s'arrêter! Vivement que l'autorité étatique ouvre les yeux pour mettre de l'ordre !
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