Togo : Requêtes du CACIT et du député Taama après la mort du Lt-Colonel Madjoulba
Madjoulba Bitala
Des réactions commencent à se faire enregistrer au Togo après que le Lieutenant-colonel Madjoulba Bitala, Chef corps du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), ait été retrouvé mort le lundi 04 mai dernier.
Du lot de ces réactions enregistrées pour l’heure, on retrouve celles du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) et du député Gerry Taama qui exigent respectivement une enquête indépendante et impartiale dans le respect des règles et le respect à la mémoire du défunt tout en attendant de savoir un peu plus sur cette affaire.
Réaction du CACIT
En plantant le décor de la nouvelle qui fait le tour sur les réseaux sociaux, le CACIT a, dans un communiqué rendu public et signé par son directeur exécutif, Ghislain Koffi Nyaku, déclaré avoir « appris à travers divers canaux de communication, le décès tragique du Lieutenant -colonel Madjoulba Bitala… ».
Tout en déplorant le fait que l’information soit tombée dans le domaine public, aucune communication officielle du gouvernement ou de l’Etat-major des Forces armées ait été rendue publique, le CACIT « invite le gouvernement à une enquête indépendante et impartiale dans le respect des règles et procédures spéciales et générales en la matière ».
En soutenant sa demande pour une investigation, le CACIT a rappelé que conformément à l’article 13 de la Constitution togolaise « L’Etat a l’obligation de garantir l’intégrité physique et mentale, la vie et la sécurité de toute personne vivant sur le territoire national…Nul ne peut être privé de sa vie… ».
Réaction du député Gerry Taama
Consterné par la nouvelle qui a endeuillé des togolais, le député Gerry Taama, du parti le Nouvel Engagement Togolais (NET), qui a révélé avoir rencontré et discuté avec le regretté officier le 03 mai et n’a jamais imaginé que c’était leur dernière rencontre.
Attristé, le député Taama a, dans une publication sur sa page Facebook, fait savoir que « Chaque perte d'une vie humaine nous amène toujours à nous prosterner devant notre Seigneur, les larmes aux yeux, en lui demandant pourquoi telle personne, si tôt ? Quand le décès n'est plus naturel, nos lamentations deviennent des interrogations, adressées non plus à Dieu, mais aux hommes ».
En attendant que les contours de cette mort soient élucidés, Gerry Taama prie les commentateurs d’éviter de verser dans des conjectures vaines et à se souvenir de la famille du défunt, à respecter la mémoire du défunt et à attendre « la vérité des hommes ».
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Aucune enquête diligentée n'a jamais aboutit au Togo depuis 30 ans. Celle-ci ne fera pas exception. Mais quand on tue un Chef de bataillon de la garde présidentielle dans son propre bureau, je pense que les coupables ont signé leur meurtre. Ce qui est sûr, ce n'est pas un civil d'Opposant qui est rentré au lieu le plus sécurisé pour tuer. Pire, aucune condamnation de Faure et de son gouvernement. Suivez mon regard...
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