Valentin Koulai Mangni, secrétaire général du MASSIP à Yopougon (Ph KOACI)

Dans son adresse à la nation sur le plan de riposte concernant le Covid-19, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, tout en félicitant les agents de santé a annoncé une prime exceptionnelle dont ils devaient bénéficier.

Sauf que dans la répartition de cette prime, certains agents de la santé prétendent avoir été les grands oubliés.

Au cours de leur Assemblée Générale éclatée, le mouvement des agents pour un système de santé ivoirien performant (MASSIP), après avoir passé en revue le point de leurs activités et celui de leurs différentes revendications, ont depuis Yopougon, dans le cadre de du plan de riposte contre le Coronavirus, dénoncé un flou total dans la répartition de cette prime, comme constaté sur place par KOACI.

"Le MASSIP s'inquiète du flou total orchestré par leur ministère de tutelle. Le ministère de la santé devait spécifier exactement dans un document qui a droit à cette prime ou qui n'a pas droit à cette prime. Quel est le moment exact de cette prime", a fait remarquer le secrétaire général du MASSIP, Valentin Koulai Mangni.

Pour le premier responsable du MASSIP, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly dans son adresse à la nation avait indiqué que cette prime était destinée à tous les agents de santé de Côte d'Ivoire.

S'étonnant du fait que certains agents de santé affectés dans certains ministères ne bénéficient pas de cette prime exceptionnelle annoncée, Valentin Koulai et ses camarades entendent adresser une requête à leur ministère de tutelle et au Premier ministre.

"Il peut avoir des oublies ou des omis, nous osons croire que c'est ce qui est arrivé. À la suite de cette assemblée générale, nous allons rédiger une requête à adresser au ministère de la santé et de l'hygiène publique et à la primature pour interpeller les différentes autorités compétentes sur cette injustice et la nécessité de réparer cette injustice", a-t-il déclaré.

"Personne n'a demandé à aller dans ces ministères, ce sont les affectations qui l'ont suscité. Nous nous considérons tous comme agents de santé et donc nous nous devons d'être solidaires les uns des autres", a lâché Valentin Koulai.

Jean Chrésus