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Côte d'Ivoire : 1er Mai, le Patronat justifie les « licenciements » du COVID-19 et annonce un pire
 

Côte d'Ivoire : 1er Mai, le Patronat justifie les « licenciements » du COVID-19 et annonce un pire

 
 
 
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 Il y a 4 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 01 mai 2020 - 15:23

Cissé Hamed


Une innovation a été introduite cette année dans la célébration de la fête du travail. La parole a été donnée au Patronat au cours de la réunion tripartite que le Premier Ministre a eu avec les travailleurs et les chefs d'entreprises, contrairement aux précédentes éditions.


Cette prise de parole du patronat semble avoir été justifiée vue le contexte dans lequel le 1er mai est célébré.


Au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Cissé Hamed a donné des réponses aux centrales syndicales qui ont parfois critiqué l'action des chefs d'entreprise en cette période de crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du COVID-19, tout en invitant le Gouvernement à jouer sa partition.


Tout en saluant cette innovation du Premier, il a d'emblée rappelé que cette crise sanitaire s'est muée en crise socio-économiques sans précédent avec des conséquences déplorables en terme d'arrêt de travail de fermeture d'établissement et des baisses des revenus des ménages et de l’état.


En poursuivant sur sa lancée, le représentant du patronat ivoirien a déclaré que les impacts de cette crise sur les entreprises ont commencé dès janvier 2020, lorsque la Chine a cessé d'approvisionner le monde entier, puis la crise s'est propagée en Europe premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire avant d'atteindre les États-Unis.


Comme indiqué par Cissé, aujourd'hui, la crise touche tout le continent africain et en Côte d'Ivoire, les secteurs les plus touchés sont l'hôtellerie et la restauration, c'est plus de 80% des baisses du chiffre d'affaires, l'éducation fermeture des écoles et le transport avec la fermeture des frontières.


Dans le but de minimiser les impacts de la crise sur l'emploi les centrales syndicales et employeurs se sont réunis le 25 mars 2020 dans le cadre de leur organe de dialogue commun, la commission indépendante permanent de concertation (CIPC).


 

Le représentant du patronat a souligné que les recommandations visaient à retarder le plus possible le recours au chômage technique. Cependant à fin mars, les chiffres officiels du ministère de l'emploi montraient l'urgence et la nécessité de mettre en place, un plan de soutien.


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Selon lui, face à cette situation le secteur privé a adressé en mars dernier, ces principales préoccupations à sortir de mesures correctives.


Fort heureusement le Premier Ministre a annoncé le 31 mars d'importantes mesures de soutien aux entreprises à l'économie et aux ménages les plus défavorisés, mesures qui ont été saluées à juste titre par l'ensemble du secteur privé, comme souligné par M. Cissé.


Il a dans la foulée déploré le fait que certaines mesures indispensables pour soutenir les entreprises dans leurs efforts de maintenir l'outil de production et de préserver les emplois, n'ont malheureusement pas encore été mise en œuvre concrètement.


«Mais sauf que, les emplois sauvegardés ne le sont que grâce à des chefs d'entreprises qui ont sans doute anticipé l'entrée en vigueur des mesures annoncées ou qui ont encore suffisamment des trésoreries, » s'est-il justifié.


A ce propos, le représentant du Secteur privé a révélé qu'une étude réalisée sur un échantillon de 5499 PME et grandes entreprises du secteur formel a déterminé le nombre de jours pendant lesquels une entreprise peut tenir grâce à ses réserves de trésorerie si ses entrées de liquidité cessaient.


«Les résultats indique que, 50% des entreprises risquent la faillite au bout de seulement 35 jours en cas d'arrêt complet de liquidités, de 21 jours pour l’industrie à 43 jours pour les commerces, » a précisé, Cissé Hamed.


 

La question que le secteur privé se pose est de savoir, combien de jours, les entreprises peuvent tenir grâce aux mesures fiscales ? Vue que les problèmes de trésoreries ont fini par avoir raison de la volonté de maintenir coûte et coûte les emplois.

Selon lui, c'est la mort dans l’âme quelques entreprises sont amenées à mettre au chômage technique des travailleurs. Et si l'on ni prend garde, au mois de mai-juin, la situation va se dégrader dangereusement.


«Il y a donc urgence et l'application immédiate de toutes les mesures annoncées il y a un mois offrira une bouffée d'oxygène aux entreprises et par ricochet aux travailleurs. Plus de 50% des entreprises impactées sollicitent des aides financières pour faire face à leurs charges mensuelles pour régler les factures des fournisseurs, au-delà nous pensons qu'il est possible et même fortement souhaitable d'envisager des mesures et mécanismes additionnels comme l'accès des travailleurs aux fonds de solidarité, » prévient le représentant du Patronat.


Il attire l'attention du gouvernement sur le fait que ces efforts ne doivent pas s’analyser comme une dépense, bien plus tôt un investissement pour soutenir la consommation et faciliter la relance de l'économie ivoirienne, une fois la crise sanitaire surmontée.


«Nous réitérons notre disponibilité à contribuer la réflexion sur ce sujet dans le contexte actuel, » a conclu, M. Cissé.


Pour rappel, alors qu'elle frappe de plein fouet le très dense secteur informel, côté formel, ce sont, selon les centrales syndicales, environ 19 000 travailleurs issus de 710 entreprises qui ont été mis au chômage depuis l'éclatement de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 dans le Pays.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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jordanchoco2020
Fmk tu vois la crise est plus profonde economie formel informel le gvt a commence a donner les primes dans la sante apres regarde tout ce qui reste et leconomie mondiale est touchee tu vas arrete couvre feu ok mais la rci seul va pas avancer si la chine usa europe sont bloque tu verras bientot que le plan etait pas si bete je le dis car sans preuve tu accuse de vole comme si le gvt a creer le covid faut arreter la parano juste un peu...
 
 il y a 4 ans     
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