Nez démasqué samedi à Abidjan (ph KOACI)

Comme évoqué hier, les festivités de Pâques et l’effet psychologique de plus en plus raisonnable face au Coronavirus, participent à la densité de populations dehors.

Cette ambiance est pour nous l’occasion de scruter les comportements adaptés aux mesures préventives conseillées ou politiquement décrétées, à l’image jeudi dernier, du port obligatoire de masque dans le Grand Abidjan.

Le masque, parlons-en. Rempart efficace contre l’entrée du Covid-19 dans notre organisme via nos mains et doigts portés à notre bouche ou/et nez, son port qui progressivement tend à ici se vulgariser, gêne parfois. De fait, on n’hésite pas à lui donner toute sorte de positions quitte à s’exposer à la contamination par nos manies.

C’est ce que nous avons observé chez ceux qui baissent leurs masques afin de rendre possible le reflex ou l’envie de se toucher ou gratter le nez, en l’occurrence en temps de menace virale et de crise sanitaire, de potentiellement permettre au coronavirus d’entrer en nous.

Ils se lavent les mains au savon à l’entrée d’un magasin, très bien, ils sont masqués, encore mieux, une fois à l’intérieur gants ou pas, ils touchent des choses, pas de soucis jusque-là, sur ces choses ou surfaces, peut se trouver le coronavirus qui se retrouve désormais sur leurs mains, ok, ils se grattent alors leur nez masqué, pas de soucis, mais s’ils le démasquent et se grattent, là c’est parti, ses corps jusque-là saints, sont potentiellement contaminés.

Ces comportements de baisse de garde inconsciente à l'évidence, assis à observer la société ivoirienne, nous en relèverons des dizaines en quelques heures, de quoi vous alerter.

En résumé, si vous ne voulez pas être contaminés par le covid-19, lavez-vous les mains au savon, respecter une distance d’un mètre pour éviter tout postillon qui malencontreusement viendrait jusqu'à pénétrer votre bouche et/ou nez à découvert, et ne portez pas vos mains et doigts pas lavés ou après avoir touché des choses, à votre nez et/ou bouche à découvert.

Sur ce toute l’équipe de KOACI, avec à sa tête Laurent Despas, vous souhaite malgré tout, une bonne fête de Pâques en espérant qu’elle soit la plus contextuellement responsable et heureuse possible.

Amy Touré