Côte d'Ivoire : Lutte contre la propagation du COVID-19 en milieu carcéral, l'AFFDO-CI plaide pour une grâce présidentielle en faveur des détenus d'opinion
Clarck Marceline
Face à la pandémie du COVID-19 qui sévit dans le pays, l'Association des femmes et familles des détenus d'opinion de Côte d'Ivoire, (AFFDO-CI) "exhorte les autorités ivoiriennes à la libération urgente des détenus et les militaires sans exclusion ainsi que les personnes ayant des délits mineurs".
"A la suite des recommandations à titre préventive, il nous a été donné de constater que dans plusieurs pays dont le Niger, l’Ethiopie et le chili des mesures politiques ont immédiatement été prises afin d’éviter toute propagation du virus en milieu pénitentiaire. Plusieurs associations internationales redoutent des effets dévastateurs en milieu carcéral et pensent qu’un geste d’humanité tel qu’une grâce présidentielle serait salvateur. Biens d’Avocats et des aumôniers de prison lancent également des alertes, parce qu’en milieu carcéral la promiscuité, le délabrement et l’insalubrité rendent les pensionnaires vulnérables à la contamination par le Coronavirus si des mesures courageuses ne sont pas prises," explique, un communiqué de l'AFFDO-CI.
Tout en joignant sa voix à celles des Nations Unies et de l’OMS qui exhortent les gouvernants à dépeupler les prisons, elle soutient que face à cette pandémie, la surpopulation des prisons demeure un grand facteur de propagation du COVID-19 dans l'univers carcéral de la Côte d'Ivoire et même sur toute l’étendue du territoire national.
Dans ce communiqué signé de Clarck Marceline, Vice-Présidente en charge des familles des détenus, l’AFFDO-CI déplore et condamne, le manque criard de matériels et de structures adéquats à la prise en charge efficace des victimes du COVID-19.
L'Association condamne par ailleurs, la convocation de monsieur Assoa Adou Secrétaire Générale du FPI au service des enquêtes générales le 02 AVRIL 2020, ainsi que la décision du 31 mars de la cour de cassation autorisant le Procureur de la Républiques à poursuivre monsieur Assoa Adou pour des raisons inconnue pour l’heure.
L'AFFDO-CI condamne "le refus d’octroyer des soins de santé à Alain Lobognon députe de Fresco, aujourd’hui détenu à la prison d’Agboville."
A quelques mois de l'élection présidentielle, elle estime que les autorités ivoiriennes intimident les opposants.
L'Association demande au gouvernement de créer les conditions d’une union sacrée autour de la mère patrie menacée par cet ennemi invisible et mortel qu’est le COVID-19.
L’AFFDO-CI exhorte tous les habitants aux respects des gestes barrières et les mesures de distanciation sociale indiqués par le gouvernement et les professionnels de la santé.
Elle adresse par la même occasion ses encouragements aux professionnels de la santé qui, depuis la survenue de la pandémie dans le pays, sont au front au péril de leurs vies.
Wassimagnon
Infos à la une
Mais le fils de mokochi à l'accent de sa mère dit qu'il n'y a pas un seul détenu d'opinion dans ses prisons. On fait comment alors? Attention, hein! Vous risquez la prison pour cette contradiction!
n'importe quoi, donc à cause de corona on doit faire tout et n'importe quoi, ouvrir les banques aussi non?
Toi il faut vraiment recycler ton cerveau.
on est en democratie vous avez droit de plaider ... c'est votre droit l'opinion de coup d'etat , vous avez pas vu le programme de lider au trocadero...profitez donc de la democratie , si je puis me permettre on aimerait entendre soro guillaume en justice passez lui le message
dis plutôt de laisser TOUS LES PRISONNIERS, pourquoi les prisonniers dits d'opinions et pas les autres prisonniers. Les prisonniers dit d'opinions ont quoi de plus que les autres hein????? c'est du n'importe quoi.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire