Côte d'Ivoire : Covid-19, mesures sociales avancées par Gon, la COC-CI craint le surendettement des consommateurs
Jean-Baptiste Koffi, président du COC-CI (Ph KOACI)
Le gouvernement a annoncé le 31 mars la pris de plusieurs mesures sociales pour apaiser les populations en cette situation de crise. 48 heures après cette annonce, les associations de consommateurs, réunies au sein de la Confédération des Consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI) dont les propositions ne semblent pas avoir rencontré l’assentiment sont montés au créneau pour interpeller, à cet effet, l’Etat.
Dans un communiqué qu’il a rendu public ce jour, et dont KOACI a reçu copie, Jean Baptiste Koffi, premier responsable de la plus grande faîtière des consommateurs de côte d'Ivoire, s’est voulu, sans détours.
« Il ressort clairement, qu’il revient en définitive au consommateur de supporter les coûts induits des décisions prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation du Covid-19. Les mesures sociales proposées n’aboutiront qu’à un seul résultat : le surendettement du consommateur. », lit-on dans le communiqué.
S’appesantissant sur certains pans qui cristallisent les préoccupations du peuple, tels que les questions d’électricité et d’eau courante ainsi que les loyers, les consommateurs se disent indignés.
« Décaler pour l’ensemble des abonnés, les dates limites de paiement des factures d’électricité et d’eau avec des facilités de paiement est une bonne chose mais ne règle pas le problème de fonds. Qui demeure ici, l’insuffisance voire l’absence des ressources pour faire face à ces dépenses suite à la fermeture des entreprises et les mesures de confinement et de couvre-feu. De façon subtile, c’est un recours à l’endettement qui est proposé aux consommateurs. », a déclaré l'association de Jean-Baptiste.
Même si elle félicite le gouvernement pour sa volonté affichée de porter assistance aux consommateurs, la COC-CI fait, tout de même, plusieurs recommandations.
Entre autres, la prise en charge totale par l’Etat des factures des abonnés durant la période de crise sanitaire; l’évaluation et le soulagement des consommateurs des charges de loyer durant cette crise; le renforcement du contrôle des produits de grande consommation et l’application de sanctions aux contrevenants couplé des mesures de blocage des prix des produits de première nécessité tels que prescrits par la loi en période de crise.
« Si rien n’est fait, alors il faut craindre dans un avenir proche des jours sombres pour les consommateurs vivants dans notre pays.», craignent Jean Baptiste Koffi et ses camarades qui suggèrent au gouvernement, une rencontre de relecture et d’ajustement du plan social à l’épreuve des réalités actuelles du terrain.
Jean Chresus
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Ah, c'est plus la famine qu'ils craignent? Eux ils sont du genre on craint toujours et plus on sert un gros degré de crainte plus on espère que les journalistes reprendront... Tellement gros ces trucs la...
Nous avons souligné à juste titre l'inadéquation du report des paiements pour les factures. Et ke crois qu'ils ont lu nos posts avec les exemples de digbeu et tapé. Et voilà pourquoi nous avons proposé tout au moins un rabais de 50 pourcent desdites factures. Jr crois que le problème est mal posé en utilisant le mort surendettement. Le seul problème à mon sens est la perte des revenus de biens de populations. Sinon, en quoi le gouvernement cause-t-il le surendettement. N'oublions pas d'abord que ce sont les factures des populations, pas du gouvernement donc faut raconter des inepties. Pour le soutien aux prix des denrées de premières nécessités, des observateurs l'ont dit depuis belles lurettes donc rien de nouveau. Nous avons proposé aussi le soutien direct des secteurs sensibles comme l'hôtellerie, la restauration et assimilées. Avec 1700 milliards, on ne peut déplacer toutes les montagnes mais on peut déplacer au moins le mont Tonkpi pour ce qui nous concerne... On observe...
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