Côte d'Ivoire: Inconscients de la dangerosité du Covid-19, certains à Bouaké feignent d'ignorer les mesures instaurées
Plusieurs femmes réunies à un cérémonial de mariage mardi à Bouaké (ph KOACI)
Malgré les différentes recommandations du Conseil National de Sécurité sur les mesures spécifiques à prendre pour lutter efficacement contre la pandémie à virus Corona, des personnes vivant à Bouaké, n'ont que faire de ces recommandations trouvée « emmerdantes pour les activités.»
« Depuis que les dispositions ont été arrêtées par le Conseil National de Sécurité, je suis inquiet. Il y a trop de concentrations qui dépassent les 50 personnes autorisées dans un espace. Les fréquentations de bars et maquis, pendant ce week-end, ont été au-delà de ce qui doit être. Nous avons été amené à prendre, donc, au niveau de Bouaké la décision de fermer les bars, maquis et restaurants, suite aux observations.
Donc, j'en appelle vraiment aux populations pour respecter à la lettre les gestes qui ont été éditées par le Conseil National de Sécurité. Il y va de la santé de chacun de nous, il y va de notre victoire commune sur le Coronavirus, ce mal qui fait du mal à toute l’humanité.» avait indiqué au cours d'une réunion face à ses administrés ce lundi Djibo Nicolas, maire de Bouaké.
Pourtant, vu l'ampleur du fléau avec la contamination qui s'amplifie, le chef de l'État Alassane Ouattara a instauré l'état d'urgence, accompagné de certaines mesures préventives comme relaté dans un précédent article, afin d'endiguer la propagation du Coronavirus dans tout le pays.
Ce mardi dans des endroits de la capitale de la paix, si certains s'effectuent à mettre en application les mesures préconisées par les autorités compétentes, d'autres par contre, comme un propriétaire de maquis peut être par ignorance, estiment que, « Ces mesures sont très emmerdantes pour nous. C'est une invention pour nous empêcher de travailler. Hier nuit, le président a dit de fermer les maquis et beaucoup de choses. Moi, c'est ma femme qui gère notre maquis et c'est ce qui nous permet de manger. Leur décision là vraiment hein, ça nous arrange pas...» À Sokoura, aux abords d'une concession, une cérémonie de mariage traditionnel regroupant plusieurs dizaines de femmes, plus que la norme de 50 établie, a eu lieu dans ce quartier de Bouaké, au grand bonheur de la mariée, sans aucune contestation.
Un peu plus loin au quartier Air France 2, le marché hebdomadaire dudit quartier effectué en face du Collège Victor Hugo, draine du beau monde avec la majorité ne respectant pas la distance d'au moins un mètre, sans aucune sorte de protection en leur possession pour lutter contre le Coronavirus.
Au niveau des transports en commun, le constat est plus que alarment. Si les Gbaka et taxis peinent à appliquer les recommandations, les Moto-taxis sensées transporter un seul client jusqu'à destination, se foutent pas mal de cette mesure. Deux, voir trois personnes en plus du conducteur, sont transportés sur une moto avec tout le risque de contamination énuméré par les autorités sanitaires.
Ne comptant jusque-là aucun cas de malade lié au Covid-19, Bouaké, à travers ses autorités, devraient songé à plus de sanctions infligées au contrevenants, afin que la capitale de la paix soit épargnée par cette pandémie qui à ce jour, a atteint 73 personnes dans le pays selon le dernier communiqué du ministère de la Santé comme relaté dans un précédent article.
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké
Joindre la rédaction de KOACI dans le Gbêkê, Iffou, Bélier, Poro: tkemile@koaci.com
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Voici des nègres à bastonner... Où est notre armée ? Ces crânes brûlés vont tuer bien d'Ivoiriens...
Merci Koaci demain faut ouvrir Koaci vérifiez sans hésiter pardon faut ouvrir s il vous plait montrez nous on a besoin de qlq exemple pardonnez on se redjorera
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