Innocent Yao, président de la jeunesse rurale du PDCI à Port-Bouët ce samedi (Ph KOACI)

Les jeunes du front populaire ivoirien (FPI) ont organisé ce samedi 14 mars 2020 leur rentrée politique.

Cette cérémonie qui a vu la présence d'autres partis politiques alliés au FPI notamment le PDCI de Bédié, s'est déroulée à la place Laurent Gbagbo de la commune portuaire de Port-Bouët, comme constaté sur place par KOACI.

À ce rendez-vous des jeunes du FPI, Innocent Yao, président de la jeunesse rurale du PDCI, invité pour la circonstance a exhorté à l'union des grands partis d'opposition pour neutraliser la coalition au pouvoir, le RHDP.

«Aujourd'hui autant que nous sommes, front populaire ivoirien, coalition EDS, coalition CDRP, nous nous sommes mis ensemble et nous avons neutralisé le RDR. Oui, ils ont été déjà neutralisés. Nous devons nous mettre ensemble pour qu'au soir du 31 octobre nous puissions reprendre le pouvoir pour le bonheur des enfants de Côte d'Ivoire», a affirmé le président de la jeunesse rurale du PDCI.

Il a invité tous les jeunes à se tenir prêts, Innocent Yao a lâché: «l'heure de la bataille a sonné. La bataille pour libérer la Côte d'Ivoire parce que les jours qui arrivent ne seront pas du tout facile pour la jeunesse de Côte d'Ivoire». 

Comparativement à 2009, Innocent Yao a affirmé que l'ancien président Laurent Gbagbo dans le cadre de l'enrôlement pour l'obtention des cartes nationales d'identité avait installé 11.000 centres et qu'aujourd'hui le pouvoir en place n'octroie que 118 centres.

«À partir de ce soir, il faut que vous soyez prêts parce que les mots d'ordre vont venir de nos différentes directions pour que nous puissions les exécuter. Tenez bon, nous nous sommes mis en jambe et les jours à venir nous allons libérer toute la Côte d'Ivoire», a déclaré Innocent Yao. 

Enfin, le représentant du PDCI au meeting des jeunes du FPI a invité toute la jeunesse ivoirienne au meeting qu'organise demain dimanche 15 mars 2020, les partis d'opposition à Yamoussoukro pour marquer le désaccord quant à la modification de la constitution.

Jean Chrésus