Ouattara et Gon

De surprise de précédent en surprise d’annonce, un seul point d’analyse fait l’unanimité, l’agenda du RHDP surprend tout le monde.

Après qu’Alassane ait pris de court les observatoires, voici que le facteur temps s’accorde une nouvelle fois à la mécanique de l’inattendu sur fond d’empathie au bon devenir du pays. Nous étions nombreux à penser que juillet prochain aurait été décisif pour les décisions majeures.

A sept mois de l’échéance présidentielle, le candidat de continuité de l’actuel pouvoir est connu. Sur Amadou Gon Coulibaly vont désormais s’abattre les cartes du jeu politique avec une stratégie claire du capital temporel, possible option de nécessité au jaugeage du profil au-delà, selon moi, de ses biens faits décrispant.

Le « disciple » d’une lignée faiseuse de roi, a accompagné le pèlerin Ouattara sur le chemin de sa destiné. Le lion rugissant d’hier a laissé place au calao averti des vertus de la patience et des coups du sort, mue naturellement conforme à l’attente du chef qui s’avère finalement payante pour le korhogolais.

L’homme idéalisé par le concept multilatéral d’un outillage politique efficient, sans nul doute pensé pour être mis à disposition d’un après sans soucis mais dont la qualité du ciment pourrait s’avérer déterminante, l'attitude stratégique elle aussi, du "maitre chanteur" Mabri n'étant passée inaperçue (assis ce jeudi soir quand Ouattara et Gon se sont levés, ndlr), cherchera à convaincre autant que séduire.

J'avais récemment évoqué un passage de relais sans ambiguïté d'approche relationnelle au sommet de l'Etat, l'équation du mentor et de son homme lige désigné pour lui succéder parfait la possibilité d'un couplage actif, une certains cohérence de fait.

Outre les verbiages syntaxiques du concept marketing "nouvelle génération", circonstanciel, attendant les autres (candidats, ndlr), reste à savoir si le temps accordé à l'espéré et à s'accorder pour celui qui laisse place, sera la clé d’une réussite sans précédent.

Laurent Despas