Cameroun : Dissensions au sommet de l'Etat après l'élection du maire de Sangmélima
Paul Biya président du Cameroun (Ph)
Au Cameroun, les dissensions apparaissent dans le sérail après la désignation du maire de Sangmélima un des quatre départements de la région du Sud, dont est originaire le président camerounais.
L’installation de Faustin Bekono, maire nouvellement élu de la commune de Sangmélima initialement prévue le 28 février se tiendra finalement le 3 mars.
Le nouveau maire élu remplace André Noel Essiane maire sortant et présenté comme un proche du président Biya.
La gestion d’André Noel Essiane a fait l’objet de critiques dans la presse.
Un message-porté du gouverneur de la région du Sud, met à nu les dissensions dans le sérail. En effet, Felix Nguelé Nguelé a demandé au préfet du département du Dja et Lobo de bien vouloir surseoir à la cérémonie de passation de service technique entre les maires sortant et entrant " jusqu'à nouvel ordre."
Ledit message échoue non pas sur la table du Ministre de l’Administration territoriale (Minat, sa hiérarchie directe), mais sur celle du directeur du cabinet civil de la présidence de la République, (Dcc, proche collaborateur du chef de l’Etat).
Pour certains médias, c’est Samuel Mvondo Ayolo le Dcc, qui a mis la « pression » sur le gouverneur de la région du Sud, Nguelé Nguelé qui à son tour a mis la pression sur le préfet du département du Dja-et-Lobo, Koulbout Aman David qui a fait montre d’intransigeance.
Une autre partie de l’opinion pointe du doigt, le du secrétaire général du comité central du Rdpc. Elle l’accuse d’être à l’origine des blocages.
Dans un autre message, le préfet du département du Dja-et-Lobo, indique que sur " instructions de la très hautes hiérarchie", le maire élu sera installé le 3 mars.
La "très haute hiérarchie" renvoie au chef de l’Etat. Il aura donc fallu l’arbitrage du chef de l’Etat pour que Faustin Bekono maire élu soit finalement installé.
Le président national du parti au pouvoir a donc tranché en faveur du nouveau maire. " Biya a rétabli le maire élu dans ses fonctions", souligne un internaute.
Selon les médias, ces dissensions apparues ces derniers jours étalent, étalent la guerre larvée que se livrent les dignitaires du régime Biya.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
Infos à la une
En lisant cet article.... j'ai TRES peur de ce qui pourrait arriver au peuple Camerounais le jour oú Biya rendra son âme au cosmos(monde Astral) et son corps se retrouvera enseveli sous terre comme bon nombre de dirigeants DICTATEURS et autres Rois=Presidents á VIE Africains. .. La vie d'un peuple juste après la mort de son DICTATEUR ou de son Roi(appelé Chef d'Etat) Africain est SOUVENT PENIBLE, car rien de TRES sérieux n’était préparé pour le peuple ..... Les exemples sont legion en Afrique...... Paul Biya doit etre TRES SAGE en se retirant á temps comme Dos Santos en Angola.
Quoi de plus normal que l'élu soit rétabli ?
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire